Lelot ne peut faire l'objet d'un remboursement en espÚces, ni d'aucune contrepartie de quelque nature que ce soit et sont non cessible. Toutefois, en cas de force majeure, la société organisatrice se réserve le droit de remplacer les prix annoncés par des prix de valeur équivalente. Le gagnant autorise toutes vérifications concernant son identité et son domicile (adresse
Published on Monday 20 December 2021 Chaque annĂ©e, la direction de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile DSAC tient un symposium sur la sĂ©curitĂ© des vols. Une documentation riche est collectĂ©e et restituĂ©e Ă la communautĂ© aĂ©ronautique le programme, les prĂ©sentations, des comptes-rendus de table-ronde, ainsi que des supports documentaires complĂ©mentaires, les affiches du colloque et les affiches pĂ©dagogiques. Pour faire vivre la promotion de la sĂ©curitĂ© » et diffuser une culture positive de la sĂ©curitĂ©, la DSAC a mis en place, depuis 15 ans, une politique de communication externe dynamique dont le point dâorgue est le symposium annuel sur la sĂ©curitĂ© du transport aĂ©rien qui fĂ©dĂšre et rassemble les parties prenantes autour dâune thĂ©matique Ă forts enjeux de sĂ©curitĂ©. En effet, la promotion de la sĂ©curitĂ© constitue lâun des trois piliers du programme de sĂ©curitĂ© de lâĂtat mis en Ćuvre par la DSAC, aux cĂŽtĂ©s de la rĂšglementation et de la surveillance. Chaque symposium constitue une occasion unique et privilĂ©giĂ©e de partage dâinformations et dâĂ©changes entre les partenaires intĂ©ressĂ©s, et permet Ă chacun de communiquer sur sa vision du thĂšme proposĂ©. Incursions piste Jeudi 2 dĂ©cembre 2021 â Incursions piste comment collectivement gĂ©rer la sĂ©curitĂ© AprĂšs quatorze annĂ©es de travail depuis le premier symposium Incursion sur Piste » de 2007, aprĂšs trois versions du plan dâaction europĂ©en pour la prĂ©vention des incursions sur piste, la DSAC met Ă nouveau lâaccent sur cette problĂ©matique dĂ©terminante, qui, pour citer lâagence de lâUnion europĂ©enne pour la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne, nĂ©cessite encore des actions importantes et urgentes ». Quels sont les risques ? Quelle est la place de lâhumain et de lâorganisation dans lâanticipation des Ă©vĂšnements ? Quels sont les moyens mĂ©thodologiques, technologiques et opĂ©rationnels pour y faire face ? En bref, comment collectivement gĂ©rer la sĂ©curitĂ© ? Ce 16e symposium annuel pour la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne traite la thĂ©matique de maniĂšre Ă©largie et aborde les sujets liĂ©s aux opĂ©rations aĂ©riennes, au contrĂŽle aĂ©rien, aux activitĂ©s aĂ©roportuaires ainsi quâĂ la formation des Ă©quipages et des diffĂ©rents acteurs de terrain. Les aspects technologiques permettant de rĂ©duire le risque sont Ă©galement traitĂ©s. Les spĂ©cificitĂ©s de l'aviation lĂ©gĂšre et des opĂ©rations hĂ©licoptĂšres sont Ă©galement Ă l'ordre du jour. Le Symposium Le symposium a Ă©tĂ© enregistrĂ© et est intĂ©gralement disponible en ligne. Il a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© en anglais en direct. La version interprĂ©tĂ©e est Ă©galement disponible. Replay English version Les supports documentaires Livret de synthĂšse Incursions Piste Comment collectivement gĂ©rer la sĂ©curitĂ© ? PDF - Mo Check-list Ă destination des conducteurs de vĂ©hicules et dâengins sur aires de manĆuvre PDF - Mo Exemple dâadaptation de la check-list pour Paris-Charles-de-Gaulle PDF - Mo Kit de rĂ©vision pour le roulage et la conduite sur aire de manĆuvre PDF - Mo Educational posters Taxying instructions PDF - Mo Do not anticipate the clearance PDF - Ko Safety, everyone bring his own piece PDF - Mo When in doubt, speak out! PDF - Ko Be vigilant, act responsibly PDF - Ko Drivers, donât be a ghost! PDF - Mo Les vidĂ©os pĂ©dagogiques Dans le cadre du symposium, plusieurs vidĂ©os Ă but pĂ©dagogiques ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es une sĂ©rie basĂ©e sur lâincident grave de Providence, et une autre dĂ©diĂ©e aux bonnes pratiques Ă mettre en Ćuvre pour Ă©viter les incursions piste. Faible activitĂ© et risques pour la sĂ©curitĂ© La crise de la COVID-19 reprĂ©sente un bouleversement sans prĂ©cĂ©dent du monde aĂ©ronautique et a gĂ©nĂ©rĂ© des menaces nouvelles dont il convient dâĂ©tudier les effets, Ă la fois sur le court et le long terme. La direction de la sĂ©curitĂ© de l'aviation civile a ainsi Ă©valuĂ© et analysĂ© les risques propres Ă la pĂ©riode dâactivitĂ© rĂ©duite, et compilĂ© les rĂ©sultats dans une Ă©tude publiĂ©e en mars 2021. Evaluation et analyse des risques de lâaviation civile pendant la pĂ©riode de faible activitĂ© 2020 PDF - Mo Un webinaire organisĂ© le 7 juillet 2021, de 14h Ă 16h30 UTC+2 est revenu sur cette Ă©tude ainsi que sur les principaux risques identifiĂ©s dans chaque domaine, et a prĂ©sentĂ© une mise Ă jour de ses enseignements. En outre, il est destinĂ© Ă prĂ©parer la gestion des risques inhĂ©rents Ă la reprise. Le webinaire a permis Ă©galement aux participants dâinteragir et dâĂ©changer avec la DSAC sur les nouvelles menaces et sur les barriĂšres mises en place. Cet Ă©vĂ©nement se place dans la continuitĂ© de lâobjectif de la DSAC de poursuivre lâaccompagnement des opĂ©rateurs dans lâanalyse de ces risques dans cette phase dĂ©licate. Le webinaire Un an aprĂšs - Faible activitĂ© et risques pour la sĂ©curitĂ© Afficher la version texte de la vidĂ©o La crise sanitaire reprĂ©sente un bouleversement sans prĂ©cĂ©dent du monde aĂ©ronautique et a gĂ©nĂ©rĂ© des menaces nouvelles dont il convient dâĂ©tudier les effets, Ă la fois sur le court et le long terme. La DSAC a ainsi Ă©valuĂ© et analysĂ© les risques propres Ă la pĂ©riode dâactivitĂ© rĂ©duite dans laquelle lâaviation civile se trouvait et se trouve toujours au moment de cette invitation, et a publiĂ© une Ă©tude en mars 2021 sur lâĂ©valuation et l'analyse des risques de l'aviation civile pendant la pĂ©riode de faible activitĂ© 2020. Le webinaire revient sur cette Ă©tude et sur les principaux risques identifiĂ©s dans chaque domaine en prĂ©sentant une mise Ă jour de ses enseignements. En outre, il est destinĂ© Ă prĂ©parer la gestion des risques inhĂ©rents Ă la reprise. Cet Ă©vĂ©nement se place dans la continuitĂ© de lâobjectif de la DSAC de poursuivre lâaccompagnement des opĂ©rateurs dans lâanalyse de ces risques dans cette phase dĂ©licate. Programme du webinaire Programme du webinaire Faible activitĂ© et risques pour la sĂ©curitĂ© PDF - Ko Compte-rendu du webinaire du 7 juillet 2021 Faible activitĂ© et risques pour la sĂ©curitĂ© Un an aprĂšs » PDF - Ko Batteries lithium Jeudi 3 dĂ©cembre 2020 - Batteries Lithium Anticiper le risque de feu Ă bord En sâinvitant dans le quotidien de millions de consommateurs, les smartphones et autres Ă©quipements rechargeables ainsi que les batteries qui les Ă©quipent sont devenus des compagnons de voyages et dâĂ©changes. Les opĂ©rateurs aĂ©riens voient ainsi transiter dans les soutes, les cabines et les cockpits toujours plus de produits Ă©lectroniques prĂ©sents dans des sacs Ă mains, des poches de vĂȘtements, des sacs Ă dos, des bagages cabines, des valises, des conteneurs de fret aĂ©rien et des documentations opĂ©rationnelles dâĂ©quipages. Pour la plupart, ces produits Ă©lectroniques ne prĂ©sentent pas de danger car ils sont dĂ©veloppĂ©s rigoureusement et dans le respect de normes exigeantes de qualitĂ©. Toutefois, quelques faits divers viennent pĂ©riodiquement nous rappeler "qu'improbable" ne veut pas dire la mĂȘme chose "qu'impossible" il suffit de rechercher feu batterie lithium sur un moteur de recherche pour ĂȘtre submergĂ© dâarticles de journaux ou de vidĂ©os souvent impressionnantes relatant quelques Ă©vĂšnements singuliers. En gĂ©nĂ©ral, lâemballement thermique dâun appareil Ă©lectronique nâa que peu de consĂ©quences malgrĂ© son aspect impressionnant. Mais quâen serait-il dans un environnement aussi confinĂ© et complexe quâun aĂ©ronef ? Câest pour tenter de rĂ©pondre Ă cette question centrale quâun grand nombre dâacteurs de lâaĂ©ronautique française sâest rĂ©unie cette annĂ©e pour vous prĂ©senter l'Ă©dition 2020 des Symposium DSAC, qui se tiendra pour la premiĂšre fois sous forme de webinaire. Le symposium Le symposium a Ă©tĂ© enregistrĂ© dans son intĂ©gralitĂ© et est disponible en ligne. ConfĂ©rences et tables rondes Ă voir et Ă revoir en cliquant sur le lien ci-dessous Captation du symposium Les affiches pĂ©dagogiques Protection, Ăquipement, Traitement, Surveillance PDF - Mo Surchauffe prĂ©venez lâĂ©quipage ! PDF - Mo Transfert de vos bagages cabine en soute PDF - Mo Batteries aux lithium attention, fragile ! PDF - Ko OpĂ©rations hĂ©licoptĂšres briefing des passagers PDF - Mo Helicopter operations Passengers briefing PDF - Mo Aviation lĂ©gĂšre protĂ©gez votre tablette PDF - Mo ULM Remplacement dâune batterie au plomb par une au lithium PDF - Mo Educational posters Protection, Equipement, Treatment, Surveillance PDF - Mo Overheat Inform the crew PDF - Mo Passengers, keep your batteries in the cabin PDF - Mo Lithium batteries Handle with care PDF - Mo Helicopter operations Passengers briefing PDF - Mo Light aviation protect your tablet PDF - Mo Ultralight Replacing a lead battery with a lithium battery PDF - Mo Les vidĂ©os de promotion de la sĂ©curitĂ© Le transport responsable des batteries au lithium - Ă l'aĂ©roport Le transport responsable des batteries au lithium - Le fret Le transport responsable des batteries au lithium - Les envoix postaux Emballement thermique d'un EFB Ă bord d'un avion lĂ©ger - La conduite Ă tenir Les risques des batteries au lithium - HĂ©licoptĂšres Les risques des batteries au lithium - Avions lĂ©gers Les risques des batteries au lithium - ULM TĂ©moignage - FumĂ©e en vol et amerrissage forcĂ© Traitement dâun emballement thermique en cabine avec 1 PNC Traitement d'un emballement thermique en cabine avec 2 PNC Traitement dâun emballement thermique dans un cockpit avec 2 PNT et 2 PNC Traitement dâun emballement thermique dans un cockpit Ă©troit monopilote - avion non pressurisĂ© Safety promotion videos The responsible transport of lithium batteries - At the airport The responsible transport of lithium batteries - The freight transport The responsible transport of lithium batteries - Postal shipments Treatment of a thermal runaway in cabin with 1 flight attendant Treatment of a thermal runaway in cabin with 2 flight attendants Treatment of a thermal runaway in cockpit with 2 pilots and 2 flight attendants Treatment of a thermal runaway in a narrow single pilot cockpit - Non-pressurised aircraft Drones et espaces aĂ©riens Jeudi 28 novembre 2019 - Drones et espaces aĂ©riens Le thĂšme de ce 14e Symposium de la DSAC porte sur l'intĂ©gration des drones dans l'espace aĂ©rien, aux cĂŽtĂ©s de l'aviation habitĂ©e. Toutes les parties prenantes reprĂ©sentĂ©es - administrations, opĂ©rateurs de drones privĂ©s et Ă©tatiques sĂ©curitĂ© civile, police, dĂ©fense, industriels constructeurs, Ă©quipementiers, fournisseurs de services U-Space, donneurs d'ordre, aĂ©roports, compagnies aĂ©riennes et reprĂ©sentants de l'aviation habitĂ©e - ont pu Ă©changer sur La vision que porte lâaĂ©ronautique habitĂ©e sur les enjeux posĂ©s par le dĂ©veloppement des activitĂ©s drones, et notamment le risque de collision et les usages malveillants Lâutilisation actuelle et future de lâespace aĂ©rien par les drones, mettant en lumiĂšre que la cadre rĂ©glementaire actuel avait permis d'accompagner de nombreux usages Les modalitĂ©s actuelles de sĂ©grĂ©gation et dâarbitrage des demandes dâespaces, illustrant la nĂ©cessitĂ© de travailler sur la modernisation des mĂ©thodes et des moyens Les futurs services U-Space, indiquant que de nombreux services Ă©taient dĂ©jĂ en place en France, et que l'on allait entrer dans une phase exploratoire La journĂ©e a Ă©tĂ© riche dâĂ©changes, avec une forte interaction avec le public. Les discussions nourriront les rĂ©flexions en vue des Ă©volutions rĂ©glementaires Ă venir en France, consĂ©cutives Ă lâapplication progressive de la nouvelle rĂ©glementation europĂ©enne. Le symposium a notamment illustrĂ© le rapprochement et lâacculturation progressive entre les communautĂ©s de lâaviation historique » d'une part, et des opĂ©rateurs de drones d'autre part. Les dĂ©bats ont par ailleurs rappelĂ© que le dĂ©veloppement de lâusage des drones passera par son acceptabilitĂ©, tant par le monde de lâaviation civile que par la sociĂ©tĂ© dans son ensemble. A cet Ă©gard, la lutte contre les usages malveillants reste particuliĂšrement importante. LâintĂ©gration des drones dans tous les espaces aĂ©riens se fera de maniĂšre progressive, et sera accompagnĂ©e dâexigences fortes de sĂ©curitĂ© tant sur les aĂ©ronefs que sur les services associĂ©s. ConfĂ©rences Ouverture du Symposium IntĂ©gration des drones dans l'espace aĂ©rien les risques et les rĂšgles Lâespace aĂ©rien, une ressource exploitĂ©e pour de nombreux usages Des enjeux de sĂ©curitĂ© et de dĂ©fense nationale Table ronde 1 Les drones des besoins dâespace en croissance constante Lâespace une ressource publique limitĂ©e Drones et aĂ©rodromes opportunitĂ©s et menaces Table ronde 2 Le regard dâun pays frontalier U-Space quels services pour quels besoins ? Table ronde 3 Conclusion du symposium Les prĂ©sentations de la journĂ©e N. Marcou - InteÌgration des drones dans l'espace aeÌrien PDF - 2 Mo E. Gobert - La menace drones PDF - Mo F. Fouchet - Cohabitation de l'ensemble des acteurs PDF - Mo Borja - Drones et seÌcuriteÌ aeÌronautique dâEÌtat PDF - Mo M. Renaux et P. Bar - Nombreux cas dâusages professionnels PDF - Mo N. Pollet - Usages des drones en environnements industriels PDF - Mo V. Clicques - Quel enjeu reÌglementaire pour les drones dâurgence ? PDF - Mo G. Mougenot et Cotto - Les drones et les feÌdeÌrations d'aviation leÌgeÌre et sportive PDF - Ko P. Mesquida - Lâorganisation et la gestion de lâespace aeÌrien PDF - Mo O. Sciara - Drones et aeÌroports - opportuniteÌs et menaces PDF - Mo F. Mainfroy - Le U-Space est deÌjaÌ parmi nous PDF - Mo C. RonflĂ©-Nadaud - Quels services pour gĂ©rer le risque air ? PDF - Mo Les affiches pĂ©dagogiques Respect des hauteurs maximales de vol PDF - Ko Respect de la vie privĂ©e PDF - Ko Formation sur Fox Alpha Tango PDF - Mo Survol de personnes interdit PDF - Ko Notification et analyse des Ă©vĂšnements pour la sĂ©curitĂ© de tous PDF - Ko Respect des restrictions PDF - Ko Attention aux vols hors vue PDF - Ko PrioritĂ© aux aĂ©ronefs habitĂ©s PDF - Ko TCAS & MixitĂ© de trafic Jeudi 29 novembre 2018 â TCAS & MixitĂ© de trafic ĂȘtre vu, voir et Ă©viter Le thĂšme retenu pour cette 13Ăšme Ă©dition des symposiums DSAC Ă©tait le Traffic alert and Collision Avoidance System, plus communĂ©ment dĂ©signĂ© TCAS ; en français systĂšme d'alerte de trafic et d'Ă©vitement de collision ». Ce choix a Ă©tĂ© motivĂ© par le fait que de nombreux Ă©vĂ©nements de rapprochement entre trafics sous rĂ©gimes de vol diffĂ©rents, Ă©quipĂ©s de systĂšmes de surveillance diffĂ©rents, Ă©taient rapportĂ©s chaque annĂ©e Ă lâAutoritĂ©. De plus, les axes dâamĂ©liorations identifiĂ©s localement par les acteurs de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne sont dâintĂ©rĂȘt pour lâensemble de la communautĂ© aĂ©ronautique afin dâĂ©tablir des bonnes pratiques. Ainsi, le retour dâexpĂ©rience attendu permet dâalimenter la rĂ©flexion des acteurs et dâamĂ©liorer lâexercice de la sĂ©paration entre les diffĂ©rents usagers de lâespace aĂ©rien. Une rĂ©flexion transverse faisant intervenir les compagnies aĂ©riennes, les fĂ©dĂ©rations dâutilisateurs aĂ©ronautiques, les prestataires de services de la navigation aĂ©rienne et les autoritĂ©s a permis de dĂ©gager plusieurs axes de rĂ©flexion sur lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©. Les axes de la journĂ©e Ă©taient PrĂ©venir les abordages en utilisant la barriĂšre technologique TCAS, AmĂ©liorer la conscience des trafics Ă proximitĂ©, AmĂ©liorer la coordination de la mixitĂ© de trafic dans lâespace aĂ©rien, AmĂ©liorer la mise en Ćuvre du voir et Ă©viter ». La premiĂšre partie du symposium consistait en un rappel sur le fonctionnement et les limitations du systĂšme anti-abordage Ă©quipant la majoritĂ© des avions en transport public, dans un contexte de mixitĂ© de trafic. Une rĂ©flexion ensuite sur les moyens de prĂ©vention des abordages auprĂšs de lâensemble des utilisateurs de plateformes et dâespaces Ă©tait proposĂ©e afin de contribuer Ă un renforcement de la conscience de la prĂ©sence des trafics. Le thĂšme de lâutilisation des espaces aĂ©riens et la coordination entre trafic de diffĂ©rentes natures a Ă©tĂ© lâoccasion dâidentifier des bonnes pratiques cĂŽtĂ© sol et cĂŽtĂ© bord afin de limiter le dĂ©clenchement dâalarme dans les cockpits. Enfin un rappel sur les moyens de prĂ©vention des abordages et de la rĂ©alisation des manĆuvres dâĂ©vitement par les Ă©quipages, a contribuĂ© Ă une amĂ©lioration de la gestion de ces situations. L'Ă©vĂ©nement Ă©tait retransmis en visioconfĂ©rence dans les DSAC/IR et en streaming. Les prĂ©sentations de la journĂ©e SystĂšme TCAS Fonctionnement et limitations, par David Nouvel BEA et BenoĂźt SempĂ© DSAC PDF - Mo Table ronde "Espace et prĂ©vention des dĂ©clenchements TCAS" animĂ©e par François Blanc. Avec Philippe Bizet DSNA, Marie-Eve Brihaye DTA, Colonel Christophe Hindermann DSAĂ©, Alain Jamet DSAC, Christian Santini FFPLUM, Eric Tricaud DSNA PDF - Mo Perspective technique Solution d'amĂ©lioration de la dĂ©tection des conflits, par Olivier Outtier DSAC PDF - Mo Retour d'expĂ©rience PrĂ©venir les risques d'abordages, par Paul-Emmanuel Thurat DSAC et GĂ©rard Tremblin AĂ©roport de Saint-Pierre Pierrefonds - Ile de La RĂ©union PDF - Mo Retour d'expĂ©rience EnquĂȘte de proximitĂ© sur le terrain de Luxembourg, par Pascal Kremer CdB Luxair PDF - Mo PrĂ©vention des abordages pilotage et gestion des risques, par Charles Jacquet OCV PDF - Mo PrĂ©vention des abordages pilotage et gestion des risques, par FrĂ©dĂ©ric Allart et Patrick Ney Hop PDF - Mo IntĂ©gralitĂ© du symposium les sĂ©quences filmĂ©es de la journĂ©e Ouverture du symposium, par FrĂ©dĂ©ric MĂ©dioni, directeur technique AĂ©roports et Navigation aĂ©rienne DSAC SystĂšme TCAS Fonctionnement et limitations, par David Nouvel BEA et BenoĂźt SempĂ© DSAC Table ronde "Espace et prĂ©vention des dĂ©clenchements TCAS", animĂ©e par François Blanc Journaliste avec Philippe Bizet DSNA, Marie-Eve Brihaye DTA, Colonel Christophe Hindermann DSAĂ©, Alain Jamet DSAC,Christian Santini FFPUM,Eric Tricaud DSNA Perspective technique Solutions d'amĂ©lioration de la dĂ©tection des conflits, par Olivier Outtrey DSAC Retour d'expĂ©rience PrĂ©venir les risques dâabordage, par Paul Emmanuel Thurat DSAC et GĂ©rard Tremblin AĂ©roport de Saint-Pierre Pierrefonds - Ile de La RĂ©union Retour d'expĂ©rience EnquĂȘte de proximitĂ© sur le terrain de Luxembourg, par Pascal Kremer CdB Luxair PrĂ©vention des abordages Pilotage et gestion des risques par Charles Jacquet OCV, FrĂ©dĂ©ric Allart & Patrick Ney HOP Conclusion et clĂŽture du symposium, par FrĂ©dĂ©ric MĂ©dioni, directeur technique AĂ©roports et Navigation aĂ©rienne DSAC Travaux sur pistes Jeudi 7 dĂ©cembre 2017 â Travaux sur pistes construire ensemble la sĂ©curitĂ© La 12eme Ă©dition des symposiums de la DSAC s'est tenue le jeudi 7 dĂ©cembre Ă la DGAC Ă Paris. Le thĂšme retenu cette annĂ©e Ă©tait les Travaux sur piste. Ce choix Ă©tait motivĂ© par le fait quâun certain nombre de plateformes françaises majeures conduisent, ont conduit ou vont ĂȘtre amenĂ©es Ă entreprendre des travaux de grande ampleur, sur, ou Ă proximitĂ© de leurs pistes. Ce choix a Ă©galement Ă©tĂ© motivĂ© par le fait que dans les vingt derniĂšres annĂ©es, quatre incidents sĂ©rieux ont eu lieu sur des plateformes françaises dont la piste Ă©tait en travaux. Travaux sur pistes construire ensemble la sĂ©curitĂ© » devenait donc une Ă©vidence. Exploitants dâaĂ©rodromes, prestataires de services de la navigation aĂ©rienne et compagnies aĂ©riennes françaises, tous concernĂ©s, sont donc venus partager leur expĂ©rience et leur vision des situations de travaux. Il sâagissait en effet, durant cette journĂ©e, de mieux identifier les risques inhĂ©rents aux travaux sur aĂ©rodromes. Au travers de lâanalyse du BEA sur l'incident grave survenu Ă Lyon Saint-ExupĂ©ry en septembre 2013, de la cartographie des risques prĂ©sentĂ©e par la mission Ă©valuation et amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© de la DSAC, ainsi quâĂ partir des diffĂ©rentes enquĂȘtes internes ayant eu lieu chez les opĂ©rateurs, une rĂ©flexion commune a permis de dĂ©gager plusieurs axes d'amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© en pĂ©riode de travaux. La coordination est apparue aussi extrĂȘmement importante et nĂ©cessaire entre les diffĂ©rents acteurs, exploitants des aĂ©rodromes en travaux et services de la navigation aĂ©rienne associĂ©s notamment, celle-ci devant permettre dâatteindre un niveau de sĂ©curitĂ© optimal. Lâexemple dâOrly, prĂ©sentĂ© par lâexploitant ADP et le service de la navigation aĂ©rienne dâOrly, en a fait la dĂ©monstration. Cette journĂ©e a Ă©tĂ© aussi lâoccasion dâaborder un autre thĂšme phare, celui de lâinformation aĂ©ronautique. Si les dĂ©faillances dans lâĂ©laboration ou la prise en compte de lâinformation aĂ©ronautique ne sont pas toujours perçues comme un risque majeur, il sâagit dâun risque rĂ©current, facteur contributif dâun grand nombre dâĂ©vĂ©nement de sĂ©curitĂ©, particuliĂšrement en pĂ©riode de travaux. La non intĂ©gration, en effet, par un Ă©quipage, dâune information aĂ©ronautique essentielle pour la sĂ©curitĂ©, comme justement lâexistence de travaux sur la piste utilisĂ©e, peut avoir des consĂ©quences graves. Ce fut lâobjet de la table ronde de l'aprĂšs-midi qui a mis en avant les diffĂ©rents moyens que les exploitants peuvent mettre en Ćuvre pour rĂ©ussir Ă prĂ©venir les usagers des travaux et des Ă©ventuelles restrictions dâexploitation et risques en lien avec cette situation toute particuliĂšre. De nombreuses recommandations et bonnes pratiques ont Ă©tĂ© mises en Ă©vidence lors de cette journĂ©e, notamment Que la prĂ©paration des travaux qui tourne autour de lâĂ©tude de sĂ©curitĂ© nĂ©cessite une coordination toujours accrue entre les diffĂ©rents acteurs impactĂ©s par le changement. La DSAC Ćuvrera pour amĂ©liorer cette coordination entre acteurs en amont des travaux. Que les opĂ©rations sous chantiers peuvent subir de fortes pressions temporelles, qui nĂ©cessitent Ă©galement une grande coordination entre les diffĂ©rents acteurs, mais cette fois, en temps rĂ©el. Il faudra donc veiller bien entendu Ă respecter, autant que possible, ces contraintes temporelles, mais jamais au dĂ©triment de la sĂ©curitĂ©. Que cette coordination implique Ă©galement la DSAC, qui apporte un regard critique Ă lâĂ©tude de sĂ©curitĂ© et valide formellement certains changements impactants pour la sĂ©curitĂ© des opĂ©rations aĂ©roportuaires. En gĂ©nĂ©ral, tous les travaux sur, ou Ă proximitĂ© des pistes, font lâobjet dâune notification pour approbation. La DSAC Ćuvrera pour que cette coordination se fasse dans la meilleure entente possible, en respectant certains dĂ©lais, notamment liĂ©s Ă la notification du changement, et Ă la date limite dâapprobation. Que lâinformation aĂ©ronautique en temps de travaux est un point sensible Ă©tant donnĂ© les alĂ©as liĂ©s au dĂ©roulement des travaux. La DSAC, et toutes les parties prenantes, Ćuvreront ensemble pour respecter les prĂ©conisations du SIA exposĂ©es aujourdâhui afin de produire une information aĂ©ronautique de la meilleure qualitĂ© possible, notamment lors de situations critiques. Que la coordination avec les usagers en temps de travaux ne se rĂ©duisait pas Ă lâinformation aĂ©ronautique. Cette coordination passe Ă©galement par un meilleur guidage au sol via des aides visuelles accrues. DSAC et STAC continueront Ă travailler dans les instances internationales pour dĂ©finir de nouvelles rĂšgles communes permettant dâaccroĂźtre la sĂ©curitĂ© au sol. De plus, les plus grands aĂ©roports mettent tous en Ćuvre des comitĂ©s de sĂ©curitĂ© qui visent Ă sĂ©curiser les opĂ©rations liĂ©es Ă la piste les LRST. Câest notamment dans ces instances que lâexploitant, en collaboration avec le service de la circulation aĂ©rienne, promeut la sĂ©curitĂ© liĂ©e aux travaux et avertit les usagers des risques potentiels. Les compagnies aĂ©riennes sont encore trop peu reprĂ©sentĂ©es dans ce genre dâinstances. La DSAC encouragera donc autant que possible cette participation qui contribue grandement Ă lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© et Ă l'augmentation de la conscience de la situation des Ă©quipages. Que le partage dâexpĂ©rience liĂ© aux travaux entre opĂ©rateurs Ă©tait primordial afin dâassurer une certaine continuitĂ© dans lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©, non seulement en interne Ă une plateforme pour les travaux suivants, mais Ă©galement entre aĂ©rodromes, Ă©tant donnĂ© que les travaux sur pistes constituent des opĂ©rations trĂšs peu courantes pour une plateforme donnĂ©e. Un Ă©vĂ©nement survenu lors dâune pĂ©riode de travaux doit devenir un Ă©vĂ©nement redoutĂ© pris en compte dans lâĂ©tude de sĂ©curitĂ©, que ce soit sur cette mĂȘme plateforme, ou sur une autre. La DSAC encouragera ce partage dâexpĂ©rience, notamment dans le cadre du rĂ©seau sĂ©curitĂ© des vols France RSVF. Affiche officielle du Symposium 2017 PDF - Mo Programme Symposium 2017 PDF - Mo Le jingle officiel de la journĂ©e SĂ©quence vidĂ©o de la journĂ©e les interviews IntĂ©gralitĂ© du symposium les sĂ©quences filmĂ©es de la journĂ©e Ouverture du symposium, par Patrick Cipriani, directeur de la sĂ©curitĂ© de l'Aviation civile Enseignements sur les principaux incidents en lien avec les travaux, par Alain Agnesetti BEA et Patrick Legrand DSAC/MEAS Table ronde "Risques-moyens-difficultĂ©s spĂ©cifiques liĂ©s aux travaux dans un contexte aĂ©roportuaire", animĂ©e par StĂ©phane PeyrĂ© Mediasprod avec la participation de David GonçalvĂšs Eurovia, Claude Sarter DSNA-SNA/CE, Jean-Lucien Tarrillon Hop!-RSVF, François Verhaeghe DSNA-SNA/RP-CdG, Emmanuel Verva Groupe ADP-CdG Coordination aĂ©roport-navigation aĂ©rienne et autres lors de la prĂ©paration des travaux, par Olivier Phalippou Groupe ADP-Orly et Virgile Dion DSNA-SNA/RP-Orly Suivi et acceptation des travaux par l'autoritĂ© compĂ©tente, par BĂ©rioska Marchant DSAC/ANA/SMN et Paul Humblot DSAC/NE Information aĂ©ronautique en temps de travaux de son Ă©laboration Ă sa perception, par Jean-Louis Barou DSNA/SIA et BenoĂźt Lechardoy Air France Table ronde "Coordination avec les usagers aller au-delĂ de l'information aĂ©ronautique", animĂ©e par StĂ©phane PeyrĂ© Mediasprod avec la participation de Pauline Beauzetier AĂ©roport de Limoges, JĂ©rĂŽme Dufossez DSNA/DO, Marc Huault AĂ©roport de Toulouse et GT Infra Les AĂ©roports Francophones, SĂ©bastien Mirouze STAC, AndrĂ© Vernay DSAC/MEAS Tirer profit des enseignements post-travaux pour les suivants l'exemple de Nantes Atlantique, par Florence Viau AĂ©roport de Nantes Atlantique Conclusion et clĂŽture du symposium, par Patrick Cipriani, directeur de la sĂ©curitĂ© de l'Aviation civile Ouverture du symposium Enseignements sur les principaux incidents en lien avec les travaux Table ronde "Risques-moyens-difficultĂ©s spĂ©cifiques liĂ©s aux travaux dans un contexte aĂ©roportuaire" Coordination aĂ©roport-navigation aĂ©rienne et autres lors de la prĂ©paration des travaux Suivi et acceptation des travaux par l'autoritĂ© compĂ©tente Table ronde "Coordination avec les usagers aller au-delĂ de l'information aĂ©ronautique" Information aĂ©ronautique en temps de travaux de son Ă©laboration Ă sa perception Tirer profit des enseignements post-travaux pour les suivants l'exemple de Nantes Atlantique Conclusion et clĂŽture du symposium Guide relatif Ă l'exĂ©cution de travaux sur les aĂ©rodromes Les prĂ©sentations 1- Rapport sur l'incident du 5/9/2013 Ă Lyon Saint-ExupĂ©ry BEA PDF - Ko 2- Tour d'horizon des risques DSAC-MEAS PDF - Mo 3- Table ronde "Risques-moyens et difficultĂ©s spĂ©cifiques liĂ©s aux travaux dans un contexte aĂ©roportuaire" PDF - Ko 4- Coordination Exploitant/SNA. L'exemple de Paris-Orly ADP & SNA/RP/Orly PDF - Mo 5- Suivi et acceptation des changements par l'AutoritĂ© DSAC PDF - Mo 6- Information aĂ©ronautique. Incident au dĂ©collage Ă Lisbonne Air France PDF - Mo 7- Information aĂ©ronautique. Annexes OACI & SystĂšme AIRAC DSNA/SIA PDF - Mo 8- Table ronde "Coordination avec les usagers aller au delĂ de l'information aĂ©ronautique" PDF - Mo 9- Gestion d'un changement-Modification des aires de stationnement AĂ©roport de Nantes Atlantique PDF - Mo Gestion des risques et maĂźtrise du vol Jeudi 8 dĂ©cembre 2016 - Gestion des risques et maĂźtrise du vol pertes de vitesse non dĂ©tectĂ©es pouvant mener Ă des pertes de contrĂŽle. Comme chaque annĂ©e, la direction de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile DSAC organise un symposium sur un thĂšme concernant la sĂ©curitĂ© des vols. Cette initiative permet de rassembler les acteurs de lâaviation civile autour dâune rĂ©flexion commune et de favoriser le partage des expĂ©riences, en vue de dĂ©gager des axes dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©. Pour 2016, la DSAC a retenu le thĂšme des pertes de vitesse non dĂ©tectĂ©es pouvant mener Ă des pertes de contrĂŽle. Lâabsence de rĂ©action adĂ©quate de la part des Ă©quipages peut avoir des origines diverses effet de surprise, conscience de la situation erronĂ©e, doute sur les paramĂštres et systĂšmes dâalarmes, performance dĂ©gradĂ©e du pilotage sous lâeffet du stress, mutation des anciennes compĂ©tences vers celles nĂ©cessaires Ă gĂ©rer les automatismes ... Cette Ă©numĂ©ration nâest pas exhaustive. Au-delĂ des thĂšmes dĂ©jĂ Ă©voquĂ©s dans les symposiums de 2011 "Du traitement des Ă©vĂ©nements Ă la gestion des risques" et de 2014 "Former utile", le symposium 2016 "Gestion des risques et maĂźtrise du vol" visait notamment Ă enrichir les outils dâanalyse pour mieux identifier les prĂ©curseurs de situations Ă risque et optimiser ainsi les pratiques de lâexploitant en matiĂšre de choix dâactions de sĂ©curitĂ©, prĂ©ventives ou correctives procĂ©dures, formation, communication. Ă optimiser une boucle vertueuse traitant des Ă©vĂ©nements de sĂ©curitĂ©, et parcourant tour Ă tour, leur dĂ©claration, leur analyse, la quantification du risque associĂ© tant de la part des Ă©quipages que des acteurs du SGS des compagnies, la communication vers lâAutoritĂ© et les constructeurs et ses attendus. Ainsi, les connaissances thĂ©oriques, lâeffet de surprise, le reporting, la certification et le suivi de navigabilitĂ©, le SGS, ont constituĂ© les thĂšmes des discussions et tables rondes de la journĂ©e. On peut retenir de cette journĂ©e, animĂ©e et modĂ©rĂ©e par ChloĂ© NabĂ©dian et François Blanc, journalistes, l'engagement de tous les acteurs prĂ©sents dans la volontĂ© de travailler ensemble Ă l'amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© sur ces thĂšmes, les gisements d'amĂ©lioration de la formation dans ces domaines Ă©mergents que sont la gestion du stress, le rĂŽle du pilote monitoring dans ces situations, l'Ă©volution de lâutilisation des simulateurs, sans oublier l'importance des connaissances thĂ©oriques et pratiques des pilotes, pilotage manuel, les "back to basics", l'apport des travaux engagĂ©s par les constructeurs, les certificateurs, pour mieux tenir compte de ces situations. Il est ressorti Ă©galement la volontĂ© de mieux utiliser et partager le retour d'expĂ©rience. Les discussions ont fait Ă©tat de quantification du ressenti du risque au niveau pilote et d'interfaces entre pilote et SGS, entre SGS aux interfaces, entre SGS des opĂ©rateurs et programmes de sĂ©curitĂ© des autoritĂ©s... Dans son discours de clĂŽture, Patrick Cipriani, directeur de la sĂ©curitĂ© de l'Aviation civile, s'est engagĂ© Ă ce que ses services donnent des suites aussi concrĂštes que possible Ă cette journĂ©e, notamment par la mise en place d'actions ciblĂ©es sur ces sujets. Dans son discours de clĂŽture, Patrick Cipriani, directeur de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile, sâest engagĂ© Ă ce que ses services donnent des suites aussi concrĂštes que possible Ă cette journĂ©e, notamment par la mise en place dâactions ciblĂ©es sur ces sujets. SĂ©quence vidĂ©o de la journĂ©e Jingle dâouverture de la journĂ©e Programme Symposium 2016 PDF - Mo Le support documentaire 1-Gestion des risques et maĂźtrise du vol. Document de synthĂšse PDF - Mo 2- Domaine de vol et survitesse. Brochure OCV PDF - Mo 3- Le dĂ©crochage "revenir aux incidences de vol" PDF - Mo 4- Guide Incidents Notification, Analyse et Suivi PDF - Mo Les prĂ©sentations Certification - Socle des compĂ©tences pilote et certification des aĂ©ronefs Facteurs humains et effet de surprise - ElĂ©ments factuels et hypothĂšses neuro-scientifiques PDF - Mo Facteurs humains et effet de surprise - Nouvelles thĂ©matiques CRM PDF - Mo Formation thĂ©orique et pratique des pilotes - Fondamentaux du vol longitudinal PDF - Mo Formation thĂ©orique et pratique des pilotes - DĂ©veloppement des nouvelles formations chez Air France PDF - Mo Reporting - Retour d'expĂ©rience et maĂźtrise du vol PDF - Mo Reporting - Evalution du niveau de risque. Le ressenti pilote PDF - Mo Certification - Du dĂ©veloppement au suivi de navigabilitĂ© PDF - Mo SGS en compagnies PDF - Mo Assistance en escale 10 dĂ©cembre 2015 Assistance en escale SĂ©curitĂ© des vols, agir ensemble au sol Depuis plusieurs annĂ©es, la rationalisation de lâutilisation des avions a conduit Ă rĂ©duire au minimum les temps passĂ©s en escale et au sol. Sur leurs points de stationnement, dessinĂ©s au plus juste par les concepteurs dâaĂ©roports, interviennent une multitude de prestataires fournissant chacun un service dans des dĂ©lais contraints. Dans le cadre de cette coactivitĂ© autour des avions, apparaissent alors des problĂ©matiques comme celle du chargement et de lâarrimage et de leurs consĂ©quences sur les plans de masse et centrage, ou celle encore des chocs sur les avions qui constituent autant de risques majeurs pour la sĂ©curitĂ© des vols. Il convient de rappeler le fait que la sĂ©curitĂ© des vols est une prioritĂ© absolue pour tous les acteurs du secteur aĂ©ronautique, compagnie comme assistants en escale qui se font un point dâhonneur Ă respecter cette prioritĂ©. Les axes dâamĂ©lioration identifiĂ©s dans le cadre du symposium ne remettent aucunement en cause ce principe. Si les Ă©vĂšnements de sĂ©curitĂ© liĂ©s Ă lâassistance en escale ne ressortent pas parmi les premiĂšres causes directes dâaccidents, ils interviennent souvent comme des facteurs contributeurs avĂ©rĂ©s. DĂ©dier le symposium 2015 Ă lâassistance en escale a pour objectif de mobiliser tous les acteurs intervenant au sol autour de lâavion afin de rĂ©duire les risques liĂ©s Ă leur activitĂ© car la sĂ©curitĂ© des vols passe, au sol, par une coactivitĂ© de qualitĂ©. DĂ©dier le symposium 2015 Ă lâassistance en escale avait pour objectif de mobiliser tous les acteurs intervenant au sol autour de lâavion afin de rĂ©duire les risques liĂ©s Ă leur activitĂ© car la sĂ©curitĂ© des vols passe, au sol, par une co-activitĂ© de qualitĂ©. La sĂ©quence vidĂ©o prĂ©sentĂ©e ici fait un rapide tour dâhorizon de ce que fut cette journĂ©e. SĂ©quence vidĂ©o de la journĂ©e Programme â Symposium Assistance en escale SĂ©curitĂ© des vols, agir ensemble au sol PDF - Ko Les supports documentaires Document de synthĂšse PDF - Mo Assistance en escale et sĂ©curitĂ© des vols. Etat de lâart, bonnes pratiques et sensibilisation Version FR PDF - Mo Ground Handling and Flight Safety. Basics, best practices and awareness-raising UK PDF - Mo Le dispositif PDF - Mo Pilotage et administration du dispositif PDF - Ko Manuel PDF - Mo N° 15 - thĂšme Assistance en escale prĂ©parer au sol la sĂ©curitĂ© du vol PDF - Mo N° 23 - thĂšme Givrage au sol, danger en vol PDF - Mo Les prĂ©sentations Voir la vidĂ©o de la prĂ©sentation "Mettre la technologie au service de la sĂ©curitĂ© des vols" par LoĂŻc Suijlen TLD et Laurent Decoux - Directeur technique TLD Group 1 - Partager une vision commune des risques. La vision du BEA par Nathalie Gilliers PDF - Ko 2 - Partager une vision commune des risques. La vision de la DGAC par Georges Welterlin PDF - Mo 3 - Partager une vision commune des risques. La vision de lâassistant en escale par Alexandre Bourgain GEH PDF - Mo 4 - Approche sĂ©curitĂ© dâune compagnie dans la gestion des sous-traitants par Yann Duval Aigle Azur PDF - Mo 5 - Renforcer les relations des compagnies aĂ©riennes avec le sous-traitant par JoĂ«l Davidas WFS PDF - Mo 6 - DĂ©marche IGOM et label ISAGO par StĂ©phaneTaret et Patrick Debuchy Air France PDF - Mo 7 - Mettre la technologie au service de la sĂ©curitĂ© des vols par David Bousigue OKTAL PDF - Mo 8 - Mettre la technologie au service de la sĂ©curitĂ© des vols par FrĂ©dĂ©ric Lebreton VESTERGAARD PDF - Mo 9 - Mettre la technologie au service de la sĂ©curitĂ© des vols par LoĂŻc Suijlen TLD et Laurent Decoux- Directeur technique TLD Group PDF - Mo 10 - Le dispositif CSCE de la CSAE-FNAM par Christian Lespine CSAE PDF - Mo 11 - DĂ©velopper une culture de sĂ©curitĂ© par Jean-LucienTarrillon Hop ! PDF - Mo 12 - AmĂ©lioration de la touchĂ©e-ZEC performante et LOSA par Rosanne Cambrea-Boltz Air France PDF - Mo 13 - CoactivitĂ© autour des avions en composite. Cas de lâA350 par Didier Gendre Airbus + vidĂ©o A350- Ground operation spĂ©cific requirements PDF - Mo 14 - RĂŽle du coordonnateur avion par Mathieu CompiĂšgne GEH PDF - Ko 15 - Le dimensionnement des aires de trafic par Marc Delaunay Vinci Airports PDF - Mo 16 - Adapter les postes avions et faciliter les opĂ©rations dâassistance en escale par JĂ©rĂŽme Lauferon ADP PDF - Mo 17 - Assistance en escale et sĂ©curitĂ© des vols. Etat de lâart, bonnes pratiques et sensibilisation par Nicolas Turcot STAC PDF - Mo Former utile 1 dĂ©cembre 2014 - Former utile le maintien des compĂ©tences des pilotes dans les compagnies aĂ©riennes Ce symposium avait pour but dâoptimiser les entraĂźnements et contrĂŽles pĂ©riodiques des pilotes dâavion et dâhĂ©licoptĂšre en transport public afin de les faire correspondre au mieux aux besoins spĂ©cifiques de chaque exploitant, en allant jusquâĂ la mise en place de formations de type ATQP pour ceux qui en auraient la volontĂ©. Un groupe de travail, rassemblant lâAutoritĂ© et plusieurs compagnies aĂ©riennes, a rĂ©flĂ©chi au dĂ©veloppement dâun certain nombre dâoutils et de mĂ©thodes visant Ă amĂ©liorer les ECP tels quâils existent Ă lâheure actuelle travail sur les compĂ©tences, la standardisation des instructeurs nĂ©cessaire Ă lâĂ©valuation de ces derniĂšres, outils de retour dâexpĂ©rience, intĂ©gration de la formation dans le SGS... Plus spĂ©cifiquement, ce groupe a eu lâobjectif de dĂ©terminer les bonnes pratiques de mise en Ćuvre concrĂšte de lâATQP. Ce groupe sâest Ă©galement intĂ©ressĂ© au concept de lâEvidence Based Traininig EBT afin dâen dĂ©finir les modalitĂ©s dâapplication en France. Une large place a Ă©tĂ© donnĂ©e au rĂŽle des instructeurs et des systĂšmes de gestion de la sĂ©curitĂ©. Programme du symposium Former utile PDF - Ko Les guides Guide DĂ©veloppement et Ă©valuation des compĂ©tences des pilotes PDF - Ko Guide Formation au sein du systĂšme de gestion PDF - Mo Guide CrĂ©ation des scĂ©narios PDF - Mo Guide Mise en Ćuvre pratique de lâATQP PDF - Mo Les prĂ©sentations 1 - CompĂ©tences pilote et enquĂȘte de sĂ©curitĂ© par Nathalie de Ziegler BEA PDF - Mo 2 - Evidence-based training par MichaĂ«l Varney EBT Foundation PDF - Mo 3- Ăvaluation des compĂ©tences par Antony ZĂ©au Corsair et Richard Bonnier SynRjy PDF - Mo 4 - Ăvolution du systĂšme de notation par Alexis Karrer Hop ! RĂ©gional PDF - Mo 5 - La formation au sein du SGS par Pierre Sautereau et Georges Michaud Transavia PDF - Mo 6 - EBT la vision de lâAgence et les perspectives rĂ©glementaires par Kerry Booth AESA PDF - Ko 7 - PrĂ©sentation des travaux UPRT en Europe. EntraĂźnement Ă la prĂ©vention et Ă la rĂ©cupĂ©ration des pertes de contrĂŽle en vol par Philippe Borghini ECAIR PDF - Mo 8 - Introduction Ă lâATQP par Pascal Foncelle et Thomas Vezin DGAC- DSAC PDF - Mo 9 - LâexpĂ©rience dâeasyJet par Pierre Bogart easyJet PDF - Ko 10 - LâexpĂ©rience dâAir France par Michel Lacombe Air France PDF - Mo Information aĂ©ronautique 13 dĂ©cembre 2013 "Information aĂ©ronautique savoir pour prĂ©voir" La direction de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile DSAC a tenu son symposium annuel sur la sĂ©curitĂ© des vols le vendredi 13 dĂ©cembre 2013. Le thĂšme cette annĂ©e traitait les risques liĂ©s aux dĂ©fauts de prise en compte de lâinformation aĂ©ronautique. Il sâagit dâune problĂ©matique rĂ©currente alors mĂȘme que lâinformation aĂ©ronautique est la base de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne. "Information aĂ©ronautique savoir pour prĂ©voir", tel Ă©tait le titre de cette huitiĂšme Ă©dition qui visait Ă faire ressortir de bonnes pratiques en matiĂšre de travaux sur aĂ©rodromes, de changements dans lâorganisation de lâespace aĂ©rien, de cartographie, de leur conception Ă leur utilisation appropriĂ©e en prĂ©paration des vols et Ă bord. Programme du symposium Information aĂ©ronautique PDF - Ko De lâimportance de lâinformation aĂ©ronautique pour la sĂ©curitĂ© des vols - Oversite N°12 PDF - Mo Affiche officielle du symposium 2013 PDF - Mo Les affiches pĂ©dagogiques Information Ă jour PDF - Ko Notam parapluie PDF - Ko VĂ©rifier les notams PDF - Ko Trop dâinfo tue lâinfo PDF - Ko Eviter les longs discours PDF - Ko Soyez prĂ©cis et explicites PDF - Ko Marshaller PDF - Mo Changement de frĂ©quence PDF - Ko Les prĂ©sentations La problĂ©matique de lâinformation aĂ©ronautique. De lâexpression du besoin Ă la mise en oeuvre par StĂ©phane Corcos DSAC Nord PDF - Mo Bilan des accidents et incidents en France et Ă lâĂ©tranger par Emmanuel Delbarre BEA PDF - Ko Information aĂ©ronautique. PrĂ©sent et avenir. Nouveaux enjeux du prestataire. La transition de lâAIS vers lâAIM par Jean-Michel Varon DSNA-SIA PDF - Mo Restitution du groupe de travail "non prolifĂ©ration des NOTAMs" par Luc LapĂšne DTA-MCU PDF - Ko Supports documentaires Les services dâinformation aĂ©ronautique et lâIAIP DSNA-SIA PDF - Mo Nouvelles technologies Using Advanced Navigation Technology Safely EASA-EGAST PDF - Ko Airport Maping Data Base. AMDB LFPG DSNA-SIA PDF - Mo Questionnaire Rex votre avis nous intĂ©resse PDF - Ko Guide relatif Ă lâexĂ©cution de travaux sur les aĂ©rodromes DSAC SĂ©curitĂ© hĂ©licoptĂšres 14 novembre 2012 "SĂ©curitĂ© hĂ©licoptĂšres lâapproche pragmatique des opĂ©rateurs" OrganisĂ© par la DSAC le 14 novembre 2012, cette 7Ăšme Ă©dition du symposium annuel de la DSAC sur la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne Ă©tait consacrĂ©e Ă la voilure tournante et avait pour thĂšme Lâapproche pragmatique des opĂ©rateurs » Le symposium Ă©tait placĂ© sous ce double principe gĂ©nĂ©ral culture » et Ă©tat dâesprit », qui doivent inspirer tous les acteurs concernĂ©s. Cependant, comme lâa rappelĂ© en ouverture Patrick Gandil, directeur gĂ©nĂ©ral de lâAviation civile, lâhĂ©licoptĂšre prĂ©sente certaines particularitĂ©s opĂ©rationnelles qui font sa singularitĂ©. Pour presque la moitiĂ© des vols, il est utilisĂ© comme moyen de secours. Il doit faire face Ă des situations plus dĂ©licates que celles que connaissent les autres machines, car il est employĂ© dans un environnement confinĂ©, avec survol frĂ©quent de zones Ă risques zones urbaines ou autres. Et ce, dans un contexte Ă©conomique difficile. A quoi sâajoutent aujourdâhui les contraintes environnementales. Lorsquâon entend agir pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ©, a insistĂ© Patrick Gandil, il convient donc de se poser les bonnes questions, et dây apporter les rĂ©ponses appropriĂ©es. De mĂȘme, est-il essentiel dâaboutir Ă une adhĂ©sion de la communautĂ© intĂ©ressĂ©e, afin de susciter les initiatives qui permettront de favoriser cette amĂ©lioration. Tel Ă©tait prĂ©cisĂ©ment le but du symposium. En Europe, on dĂ©nombre entre cent et cent vingt accidents dâhĂ©licoptĂšres par an, dont une quinzaine de mortels. La plupart impliquent des hĂ©licoptĂšres civils, a indiquĂ© Patrick Pezzatini, reprĂ©sentant lâInternational Helicopter Safety Analysis Team IHSAT. Bernard Marcou, directeur technique NavigabilitĂ© et OpĂ©rations aĂ©riennes DSAC, modĂ©rateur » du symposium, ne pouvait que sâinterroger sur les raisons de cette disparitĂ© que lâon constate entre le civil et le militaire. Interrogation confortĂ©e par Bernard Boudaille, du Bureau dâenquĂȘtes et dâanalyses français Ă titre dâexemple, sur Gazelle, les accidents sont quatre fois plus nombreux chez les exploitants civils que chez les utilisateurs militaires. Les Ă©changes qui auront lieu un peu plus tard entre les participants permettront de parvenir Ă une tentative dâexplication. Un reprĂ©sentant de lâEtat-major de la Marine suggĂšre que la disparitĂ© constatĂ©e est sans doute due au fait que chez les militaires, le SystĂšme de Gestion de la SĂ©curitĂ© SGS, existe depuis fort longtemps sous lâuniforme. Bien avant que le fameux acronyme SGS ait conquis la notoriĂ©tĂ© qui est la sienne aujourdâhui. Confirmation par AurĂ©lien Cartier, de lâArmĂ©e de lâAir Nous avons un recul certain sur cette question. La sĂ©curitĂ© est au cĆur de nos vols ». Ce qui amĂšnera Bernard Marcou Ă suggĂ©rer quâil y a sans doute des synergies Ă rechercher entre civils et militaires. Voire des exemples Ă en tirer. Un complĂ©ment Ă lâexplication de lâexistence dâune culture de la sĂ©curitĂ© chez les militaires se trouve sans doute aussi dans le fait que ceux-ci sont constituĂ©s en structures Ă©tablies et en effectifs nombreux rassemblĂ©s au sein dâune mĂȘme structure. Ce qui facilite grandement la diffusion dâune doctrine appropriĂ©e et dâune vĂ©ritable culture. Alors que les exploitants civils sont assez souvent de petits » opĂ©rateurs, indĂ©pendants les uns des autres, entre lesquels les sollicitations mutuelles sont plus difficiles. Or, on le sait, lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© passe par le retour dâexpĂ©rience, autrement dit le recueil des Ă©vĂ©nements qui touchent Ă la sĂ©curitĂ© et par les leçons qui peuvent ĂȘtre tirĂ©es de tels faits, incidents, incidents graves, quasi-accidents, aprĂšs analyse les enquĂȘtes dâaccidents font toujours lâobjet de recommandations. Plusieurs interventions ont donc portĂ© sur le suivi des vols, et la suite Ă lui donner. Des moyens dâenregistrement vidĂ©o embarquĂ©s existent. Certains, de la taille dâun tĂ©lĂ©phone portable, pesant quelque 300 g, fixĂ©s au plafond de la cabine de pilotage, permettent de recueillir jusquâĂ deux heures dâimages. Le re-jeu » en trois dimensions de chaque vol fournit dâutiles informations aux fins dâanalyse. Il en va de mĂȘme pour les moyens dâenregistrement des donnĂ©es de vol Helicopter Flight Data Recording. Encore faut-il lâaccord prĂ©alable du pilote et du ou des dirigeants de lâopĂ©rateur de la machine, avec garantie du maintien absolu de lâanonymat des personnels concernĂ©s. Ce qui peut se rĂ©vĂ©ler difficile lorsque la sociĂ©tĂ©, par exemple, ne dispose que dâun seul pilote, immĂ©diatement identifiable. De plus, selon Patrick Pezzatini EHSAT, lâanalyse doit intervenir dans un dĂ©lai de quinze jours maximum aprĂšs un Ă©vĂ©nement. Au-delĂ , la mĂ©moire humaine sâefface, et le pilote aura oubliĂ© beaucoup de choses. Une remarque, lĂ encore, qui sâapplique aux enregistreurs embarquĂ©s des donnĂ©es en gĂ©nĂ©ral, dont les mĂ©moires doivent ĂȘtre dĂ©chargĂ©es rĂ©guliĂšrement, la tendance, a soulignĂ© Bernard LacipiĂšre ISEI Ă©tant plutĂŽt de ne pas les dĂ©charger assez souvent. Du coup, certains Ă©quipements sont dotĂ©s de transmissions de donnĂ©es automatiques Ă lâissue du vol, voire en cours de celui-ci. Reste le moyen le plus rĂ©pandu, en tout cas le plus utilisĂ©, quâil sâagisse de pilotes professionnels travaillant pour le compte dâun employeur, ou de pilotes dits de loisir » le bon vieux compte-rendu papier. Soumis, bien Ă©videmment, Ă la dĂ©cision volontariste des acteurs, lorsquâils jugent utile de rapporter un Ă©vĂ©nement intĂ©ressant la sĂ©curitĂ©. Patrick FauchĂšre et Laurent Barthes, respectivement chef pilote et officier de sĂ©curitĂ© des vols de la sociĂ©tĂ© suisse Air Glaciers 26 pilotes auront effectuĂ©, de ce point de vue, une dĂ©monstration trĂšs convaincante, et teintĂ©e dâhumour, du sens pratique helvĂ©tique lorsquâil sâagit justement de cela. AprĂšs discussion parfois ardue avec leurs autoritĂ©s de tutelle, le compte-rendu en question occupe en tout et pour tout un simple feuillet. NâempĂȘche, les donnĂ©es sont soigneusement stockĂ©es, et donnent lieu ensuite Ă des Ă©changes fructueux entre pilotes et avec les autoritĂ©s. Fort bien, mais au-delĂ ? Quid des informations ainsi recueillies, et quelle sera leur utilitĂ© si elles ne sortent pas du cercle restreint des initiĂ©s ? Les deux tables rondes de lâaprĂšs-midi avaient justement pour thĂšmes les opĂ©rateurs et la gestion des risques », dont il a dĂ©jĂ Ă©tĂ© fait mention ci-dessus, Ă©changes animĂ©s par Dominique Orbec, prĂ©sident de lâUnion française de lâhĂ©licoptĂšre UFH, organisme qui a par ailleurs largement contribuĂ© Ă la prĂ©paration du symposium et le retour dâexpĂ©rience et le partage de lâinformation ». Les premiers Ă©changes ont fait ressortir que si chacun adhĂšre aux objectifs dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© des SGS, leur application concrĂšte nâa rien dâĂ©vident ; tout reste Ă faire, et il ne faut surtout pas quâelle se limite Ă une conformitĂ© rĂ©glementaire documentĂ©e purement faciale. AnimĂ©e par Maxime Coffin, chef de la Mission aviation lĂ©gĂšre, gĂ©nĂ©rale et hĂ©licoptĂšres, la seconde table ronde est revenue une fois encore sur la nĂ©cessitĂ© dâamĂ©liorer et de favoriser le partage de lâinformation. A ce propos, Philippe Colonge, de lâOrganisme de contrĂŽle en vol OCV, a pointĂ© du doigt ce quâil a appelĂ© un manque de culture de la communication Ă©crite. Tout se transmet oralement et ne touche que de tout petits groupes » Est-ce Ă dire que les pilotes nâaiment pas Ă©crire ? Le lancement de rĂ©unions des OSV », responsables sĂ©curitĂ© des vols des diffĂ©rents opĂ©rateurs, a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© et pourrait justement permettre de favoriser ce partage de lâinformation. Dans son intervention de synthĂšse finale, Florence Rousse, directrice de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile, est revenue elle aussi sur la question. Elle a soulignĂ© quâun SGS doit ĂȘtre simplifiĂ©, adaptĂ© aux exploitants. Que les civils ont des expĂ©riences Ă partager avec les militaires. Que la DSAC devait sâinterroger sur la maniĂšre dont elle doit surveiller les SGS et sur la meilleure façon dâaider les partenaires, y compris les donneurs dâordre tels que le ministĂšre de la SantĂ©, Ă prendre en compte la spĂ©cificitĂ© de la sĂ©curitĂ© dans le domaine aĂ©ronautique. Pour revenir en conclusion sur la nĂ©cessitĂ© dâinstaurer une vĂ©ritable culture de la sĂ©curitĂ©, qui passe, a-t-elle insistĂ© encore, par la culture du partage et de lâĂ©crit, de lâĂ©change. Affiche officielle du symposium 2012 PDF - Mo Programme du Symposium SĂ©curitĂ© hĂ©licoptĂšres PDF - 3 Mo Les affiches pĂ©dagogiques Conscience du risque PDF - Ko Environnement visuel dĂ©gradĂ© PDF - Ko HĂ©lico dans la neige PDF - Mo HĂ©lico en vortex PDF - Ko Limitations de performances PDF - Ko ManĆuvres acrobatiques PDF - Ko Obstacle sur aire de posĂ© PDF - Ko Relation de confiance PDF - Ko Retour dâinformation PDF - Ko Les supports et documents HE1 ConsidĂ©rations de sĂ©curitĂ© "MĂ©thodes dâamĂ©lioration des aptitudes des pilotes dâhĂ©licoptĂšre" PDF - Mo HE1 Safety considerations "Methods to improve helicopter pilotsâ capabilities" PDF - Mo HE2 Sens de lâair hĂ©licoptĂšre "Airmanship" PDF - Mo HE2 Helicopter "Airmanship" PDF - Mo HE4 Prise de dĂ©cision pour lâexploitation dâhĂ©licoptĂšre mono-pilote PDF - Mo HE4 Decision Making for single-pilot helicopter operations PDF - Mo Guide pour la rĂ©daction de la partie C dâun manuel dâexploitation hĂ©licoptĂšre PDF - Mo Les prĂ©sentations BEA LâenquĂȘte de sĂ©curitĂ© PDF - Mo European Helicopter Safety Team PDF - Mo Eurocopter Une avancĂ©e majeure dans lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne PDF - Ko ISEI Vers des vols plus sĂ»rs LâHĂ©lisafe PDF - Mo UFH SGS Approche sociologique du management du risque PDF - Ko Air Glaciers SA Suisse Fichiers associĂ©s zip - Mo Air Glaciers SA Suisse Le SGS dans une entreprise PDF - Mo AESA Vortex PDF - Ko ArmĂ©e de lâAir PrĂ©sentation Gestion du Risque OpĂ©rationnel PDF - Mo *Ce power point nâa pas fait lâobjet dâune prĂ©sentation dans le cadre du symposium, faute de temps. La DSAC remercie lâArmĂ©e de lâAir pour sa participation et sa contribution. Les vidĂ©os Perte des rĂ©fĂ©rences visuelles. Degraded Visual Environment Emport de passagers - Version Passagers Emport de passagers - Version Pilote Du traitement des incidents Ă la gestion des risques 24 novembre 2011 "Du traitement des incidents Ă la gestion des risques" La mise en place de systĂšme de la gestion de la sĂ©curitĂ© SGS, parfois aussi appelĂ© systĂšme de management de la sĂ©curitĂ© SMS, est une des mesures phares prĂ©conisĂ©es par lâOACI pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© de lâaviation civile. Cette recommandation a Ă©tĂ© reprise dans de nombreuses rĂ©glementations nationales ou supranationales et dâici quelques annĂ©es, lâobligation de disposer dâun SGS sera Ă©tendue Ă la plupart des acteurs de lâaĂ©ronautique civile. Un SGS comporte plusieurs volets lâanalyse des Ă©vĂ©nements de sĂ©curitĂ© est lâun des principaux. Si de nombreux opĂ©rateurs amĂ©liorent dĂ©jĂ la sĂ©curitĂ© de leur exploitation au travers de lâanalyse des incidents et accidents, la mise en place dâun SGS permet de formaliser ce processus. Cette formalisation est utile Ă plusieurs titres elle engage la direction de lâentreprise dans la dĂ©marche dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©, elle implique lâensemble des acteurs, mĂȘme ceux qui ne participent pas directement aux opĂ©rations aĂ©riennes, elle contraint lâopĂ©rateur Ă sâinterroger sur les risques liĂ©s Ă la sĂ©curitĂ© de son exploitation, et aux consĂ©quences potentielles de ces risques. La direction de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile est, entre autres, en charge de la surveillance des SGS de tous les types dâopĂ©rateurs aĂ©riens. Constatant les difficultĂ©s Ă©prouvĂ©es par certains opĂ©rateurs pour la mise en Ćuvre de ces SGS, elle mĂšne plusieurs actions dâaccompagnement et de promotion de la sĂ©curitĂ© visant Ă clarifier les exigences rĂ©glementaires et Ă souligner le gain pour la sĂ©curitĂ© de lâexploitation par la mise en place de tels systĂšmes. Le symposium 2011, consacrĂ© Ă la gestion des risques au travers du traitement des Ă©vĂ©nements de sĂ©curitĂ©, est lâune dâentre elles. LancĂ©s en dĂ©but dâannĂ©e, les travaux de prĂ©paration du symposium ont permis dâidentifier les problĂšmes rencontrĂ©s par diffĂ©rents types dâopĂ©rateurs, ayant ou non dĂ©jĂ mis en Ćuvre des SGS, dans le cadre du traitement des Ă©vĂ©nements. Ces Ă©changes, riches dâenseignement, ont permis dâidentifier des difficultĂ©s, propres Ă un domaine donnĂ© ou communes Ă plusieurs domaines, et de dĂ©gager des bonnes pratiques. Programme du symposium Du traitement des incidents Ă la gestion des risques PDF - Ko Affiche officielle du symposium 2011 PDF - 3 Mo Les affiches pĂ©dagogiques AdĂ©quation PDF - Mo Ceux qui ne travaillent pas PDF - Ko Coordination PDF - Mo Culture juste PDF - Mo Formalisation excessive PDF - Mo La sĂ©curitĂ© affaire de tous PDF - Mo Management un rĂŽle dĂ©terminant PDF - Mo Ne travaillez pas seul PDF - Mo Adequacy PDF - Ko Only people who donât work have nothing to report PDF - Ko Coordination = Safety PDF - Ko Just culture PDF - Ko Excessive formalisation PDF - Ko Safety concerns all of us PDF - Ko Management a key role PDF - Ko Donât work alone PDF - Ko Les dessins Anonymat PDF - Ko EvĂ©nement PDF - Ko InfirmiĂšre PDF - Ko Notes techniques surabondantes PDF - Ko Sherlock Holmes PDF - Ko Le document de synthĂšse et bonnes pratiques PDF - Mo Summary and best practices PDF - Mo Les prĂ©sentations La problĂ©matique du traitement des Ă©vĂ©nements par David NOUVEL BEA PDF - Mo DĂ©faillance rĂ©currente dâun indicateur de pente PAPI par Denis AUDEMAR EuroAiport - AĂ©roport de BĂąle-Mulhouse PDF - Mo Corrections inverses aprĂšs une alerte TCAS par Bertrand DE COURVILLE Air France PDF - Mo Safety investments par Tom HENDRICKS Commercial Aviation Safety Team PDF - Mo Recueillir, trier et analyser les Ă©vĂ©nements de sĂ©curitĂ© par Pauline BEAUZETIER AĂ©roport de Limoges et StĂ©phane DEHARVENGT DSNA PDF - Mo Knowledge driven risk management par Andrew ROSE European Commercial Aviation Safety Team PDF - Mo Table ronde 1. "Choix et contrĂŽle de lâefficacitĂ© des actions de sĂ©curitĂ© animĂ©e" par Patrick DISSET DSAC-ANA-AER PDF - Ko Exemple de gestion des risques dans le cadre du Programme de sĂ©curitĂ© de lâEtat par Fabienne HERLEDAN-REUMOND DSAC-MEAS PDF - Mo Table ronde 2. "Gestion commune des risques" animĂ©e par Jonathan GIRE DSAC-ANA-AER PDF - Ko Documents annexes Plan dâaction stratĂ©gique dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© 2009/2013 - Volet transport aĂ©rien commercial PDF - Mo Strategic action plan for improving safety in commercial air transport 2009/2013 PDF - Mo Cartographie des risques - Version 2 Volet transport aĂ©rien commercial PDF - Mo Documents des actions dĂ©taillĂ©s - Version 1er juillet 2011 PDF - Ko Conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es 25 novembre 2010 "Conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es - Aide Ă la dĂ©cision des Ă©quipages pour lâapproche et lâatterrissage" Parmi les incidents ou accidents ayant conduit Ă des sorties de piste, les conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es Ă lâapproche et Ă lâatterrissage font partie des facteurs contributifs identifiĂ©s les plus rĂ©currents. Lors de son bilan 2009-2010, IATA a relevĂ© que, parmi les 23 sorties de piste, dont 21 Ă lâatterrissage, le facteur mĂ©tĂ©orologique intervenait dans prĂšs de 40% des cas. Quâils se limitent Ă de la casse matĂ©rielle lors des sorties de piste ou quâils conduisent Ă des pertes humaines, ces accidents liĂ©s Ă des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es Ă lâapproche et Ă lâatterrissage se dĂ©roulent aussi bien dans des zones tropicales San Andres Colombie aoĂ»t 2010, Mangalore Inde mai 2010, connues pour leurs conditions difficiles, que sur notre territoire mĂ©tropolitain Deauville 2008, Limoges 2008 ou dâoutre-mer Cayenne 2001, Tahiti 2000. Ăquipages, compagnies, services de la navigation aĂ©rienne, exploitants dâaĂ©rodromes, services de la mĂ©tĂ©orologie, autoritĂ©s de surveillance, tous les acteurs du secteur aĂ©ronautique sont concernĂ©s pour rĂ©duire lâoccurrence et la gravitĂ© de tels Ă©vĂšnements. Dans le cadre du Programme de SĂ©curitĂ© de lâĂtat, la direction de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile a identifiĂ©/Ă©tabli des objectifs de rĂ©duction des risques ciblĂ©s. Parmi ceux-ci, figure lâobjectif AmĂ©liorer lâassistance aux Ă©quipages dans leurs dĂ©cisions liĂ©es aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques dangereux » PSE-OC/08/4, auquel la DSAC a dĂ©cidĂ© de consacrer un symposium. Ces symposiums sont organisĂ©s comme des forums sur la sĂ©curitĂ© dans lesquels chaque acteur partage son point de vue dans une optique de confrontation des idĂ©es et dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©. LancĂ©s en septembre 2009, les travaux du symposium 2010 visent Ă rassembler des professionnels du monde aĂ©ronautique afin de partager les expĂ©riences de chacun, dâĂ©changer sur la prĂ©vention des risques et dâĂ©tablir, en collaboration Ă©troite avec tous les acteurs concernĂ©s, des actions pertinentes de sĂ©curitĂ© visant Ă diminuer les accidents et incidents aĂ©riens. Conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©esâŠAide Ă la dĂ©cision des Ă©quipages pour lâapproche et lâatterrissage » Ă©tait donc le thĂšme de lâĂ©dition 2010 du symposium annuel de la DSAC sur la sĂ©curitĂ© des vols. Tenu le 25 novembre Ă Paris, il a rĂ©uni plus de 250 auditeurs et participants, Ă travers les retransmissions dans tous les Ă©chelons rĂ©gionaux de la DSAC. Afin dâinitier une dynamique dâĂ©changes et dâactions de promotion de la sĂ©curitĂ©, la DSAC a rĂ©uni, autour de ses services, les acteurs concernĂ©s dans des groupes de travail qui ont Ă©tudiĂ© le sujet pendant un an reprĂ©sentants de compagnies aĂ©riennes, exploitants dâaĂ©rodromes, constructeurs dâaĂ©ronefs, MĂ©tĂ©o-France et les services de la navigation aĂ©rienne. AprĂšs une introduction de Florence ROUSSE, directrice de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile, le Bureau dâenquĂȘtes et dâanalyses pour la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile BEA a prĂ©sentĂ© trois Ă©vĂ©nements ayant conduit Ă des sorties de piste aprĂšs un atterrissage en conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es. Contamination de pistes mouillĂ©es, enneigĂ©es, gelĂ©es, conditions de vent composante arriĂšre, cisaillement, rĂ©duction de la visibilitĂ©, cellules orageuses fortes prĂ©cipitations, turbulences font partie des facteurs contributifs Ă ces Ă©vĂ©nements. Prendre une dĂ©cision juste Ă chaque instant constitue une barriĂšre entre le vol normal et lâincident ou lâaccident. LâĂ©quipage est lâacteur majeur dans le choix du plan dâaction pour faire face aux menaces identifiĂ©es. Toutefois, tous les acteurs sont concernĂ©s Ă travers leurs contributions au fonctionnement global du systĂšme coordination avec le gestionnaire dâaĂ©roport, support des opĂ©rations de la compagnie, le Collaborative Decision Making, les procĂ©dures de suspension des opĂ©rations⊠Favoriser une conscience commune du risque, câest sensibiliser tous les acteurs aux risques liĂ©s aux conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es, Ă leurs consĂ©quences opĂ©rationnelles sur la conduite du vol, Ă leur Ă©volutivitĂ©, Ă leur caractĂ©risation Ă travers les informations transmises. Assurer une transmission de lâinformation la plus pertinente, câest sâattacher Ă dĂ©finir les informations, leur source, leur contenu, les moyens de transmission et de prĂ©sentation, en tenant compte notamment de la concentration maximale de lâĂ©quipage et de sa charge de travail Ă©levĂ©e en situation dĂ©gradĂ©e. LâĂ©tude du circuit de lâinformation entre les acteurs a permis dâidentifier les points forts, les faiblesses du systĂšme actuel et les voies dâamĂ©lioration actuellement Ă©tudiĂ©es Ă travers la participation de MĂ©tĂ©o-France dans le projet FlySafe et de la DSNA dans le projet SESAR. Former et dĂ©velopper les aptitudes Ă la dĂ©cision, câest analyser les modes de dĂ©cision et la façon dont ils peuvent ĂȘtre enseignĂ©s lors des phases initiales ou rĂ©currentes de formation des Ă©quipages pratique du pilotage manuel, sĂ©ances de simulateur, exercices de Remise de gaz ». Disposer des moyens technologiques dâaide Ă la dĂ©cision, câest recenser les outils en dĂ©veloppement ou dĂ©jĂ Ă disposition des Ă©quipages et des autres acteurs, afin de mieux caractĂ©riser en temps rĂ©el les informations essentielles pour la prise de dĂ©cision. Le symposium se poursuivra par la mise en Ćuvre dâun plan dâactions qui regroupera les conclusions retenues aprĂšs cette journĂ©e de travail. Programme du symposium Conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©gradĂ©es PDF - Mo Affiche officielle du symposium 2010 PDF - Mo Les structures Le document de synthĂšse PDF - 6 Mo Le guide des bonnes pratiques PDF - Mo Le bulletin sĂ©curitĂ© spĂ©cial symposium PDF - Ko Le numĂ©ro spĂ©cial symposium du BEA PDF - Ko PrĂ©sentations PrĂ©sentation par le BEA de 3 Ă©vĂ©nements PDF - Mo Prendre une dĂ©cision juste PDF - Mo Favoriser une conscience commune du risque PDF - Mo Assurer une transmission de lâinformation la plus pertinente PDF - Mo Former et dĂ©velopper les aptitudes Ă la dĂ©cision PDF - Mo Disposer dâoutils technologiques dâaide Ă la dĂ©cision PDF - Mo Aviation lĂ©gĂšre et sportive 28 novembre 2009 "SĂ©curitĂ© aviation lĂ©gĂšre et sportive" Le symposium annuel de la direction de la sĂ©curitĂ© de lâAviation civile sâest tenu au siĂšge de la DGAC le samedi 28 novembre 2009. AprĂšs les approches non stabilisĂ©es en 2006, les incursions sur piste en 2007 et legivrage des aĂ©ronefs en 2008, ce 4Ăšme symposium Ă©tait consacrĂ© Ă lâaviation lĂ©gĂšre et sportive avec pour fil conducteur la prĂ©paration au vol Ă travers quatre thĂšmes la mĂ©tĂ©orologie, lâespace aĂ©rien, la prise de dĂ©cision et le rĂŽle des structures dâencadrement. De nombreux intervenants, reprĂ©sentant lâensemble des usagers de lâaviation lĂ©gĂšre, ont rĂ©pondu prĂ©sents et ont fait de ce symposium un succĂšs. Ils ont pu sâexprimer devant un public nombreux de spĂ©cialistes et de pratiquants venant de la France entiĂšre et prĂ©senter leurs actions sur le terrain tout en sensibilisant les pilotes aux risques. Toutes les aviations concernĂ©es Ă©taient prĂ©sentes, du vol Ă moteur aux ballons et dirigeables, en passant par le vol Ă voile, lâaĂ©romodĂ©lisme, lâultra-lĂ©ger motorisĂ©, les hĂ©licoptĂšres ou bien encore le parachutisme ou la construction amateur. Ainsi les reprĂ©sentants des grandes fĂ©dĂ©rations ont pu dĂ©battre et mettre lâaccent sur le dialogue nĂ©cessaire avec la DGAC pour faire face aux difficultĂ©s Ă©conomiques et permettre Ă tous les pilotes passionnĂ©s de voler dans les meilleures conditions de sĂ©curitĂ©. Ce colloque a mis en avant le caractĂšre personnel de la sĂ©curitĂ© du vol et mis en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de clarifier et de simplifier les informations disponibles pour le pilote. La formation est aussi un Ă©lĂ©ment essentiel dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© celle-ci devrait Ă©voluer pour introduire de nouvelles notions Ă©voquĂ©es au cours du symposium sensibilisation Ă la prise en compte des minimas personnels et orientation de la formation vers lâutilisation future des compĂ©tences, entraĂźnements Ă la dĂ©cision, Ă la prĂ©paration du vol, voire mĂȘme aux vols sans visibilitĂ©, Ă la mĂ©tĂ©o ou Ă la maniabilitĂ©. La question des Ă©quipements a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e analyse de donnĂ©es, anticollisions... avec la question Ă rĂ©soudre de leur adaptation ou leur simplification, y compris le problĂšme de la certification. Les structures locales sont des acteurs essentiels de la sĂ©curitĂ©. LĂ aussi, les dĂ©bats ont montrĂ© quâil y avait du travail Ă faire pour dĂ©velopper une vision partagĂ©e des rĂŽles respectifs des aĂ©roclubs, des fĂ©dĂ©rations, de la DGAC et autres organismes. La prĂ©sentation dâAĂ©rodiagnostic par la FFA est une initiative exemplaire. A signaler aussi, concernant la gestion de lâespace aĂ©rien, le besoin exprimĂ© de faire du benchmarking sur la façon dont Ă©volue lâaviation lĂ©gĂšre Ă lâĂ©tranger. Comment les autres pays traitent la compatibilitĂ© des diffĂ©rents trafics ? Arrivent-ils Ă Ă©viter une trop grande complexitĂ© de lâespace aĂ©rien ? Autant de questions qui ont Ă©tĂ© posĂ©es et qui devront trouver une rĂ©ponse au travers des pistes de travail et dâorientations identifiĂ©es lors de ce symposium et qui feront lâobjet dâun suivi dans le cadre dâun plan dâactions continu. La DGAC renouvelle ses remerciements Ă lâensemble des fĂ©dĂ©rations et organismes qui ont participĂ© Ă la prĂ©paration de ce symposium la FĂ©dĂ©ration Française AĂ©ronautique FFA, la FĂ©dĂ©ration Française de Vol Ă Voile FFVV, la FĂ©dĂ©ration Française dâUltra-LĂ©ger MotorisĂ© FFPLUM, lâUnion Française de lâHĂ©licoptĂšre UFH, la FĂ©dĂ©ration Française dâAĂ©romodĂ©lisme, la FĂ©dĂ©ration Française dâAĂ©rostation montgolfiĂšres, la FĂ©dĂ©ration Française de Giraviation, la FĂ©dĂ©ration Française de Parachutisme, le RĂ©seau du sport de lâair RSA, lâAĂ©roclub de France, lâAssociation des Pilotes et PropriĂ©taires dâavions AOPA, lâAssociation Nationale des Pilotes Instructeurs ANPI, la FĂ©dĂ©ration Française de Vol Libre FFVL, lâInstitut pour lâAmĂ©lioration de la SĂ©curitĂ© AĂ©rienne IASA, le Bureau dâEnquĂȘtes et dâAnalyses pour la sĂ©curitĂ© de lâaviation civile BEA, MĂ©tĂ©o France. Programme du symposium SĂ©curitĂ© aviation lĂ©gĂšre et sportive PDF - Ko Affiche officielle du symposium 2009 PDF - Ko Les affiches Affiche "Jây vas-tây ? jây vas-tây pas ?" PDF - Ko Affiche MĂ©tĂ©o 1 "Vol bien prĂ©parĂ©, mauvaises surprises Ă©vitĂ©es" PDF - Mo Affiche MĂ©tĂ©o 2 "Pour que le vol ne soit pas un combat, jâĂ©vite de me frotter Ă plus fort que moi" PDF - Ko Affiche Espace aĂ©rien "Largo Winch" PDF - Mo Affiche Espace aĂ©rien "Nâattendez pas dâen arriver lĂ pour demander de lâaide" PDF - Ko Affiche Espace aĂ©rien "Pour partager lâespace aĂ©rien, il faut le connaĂźtre et le respecter" PDF - Ko Affiche Prise de dĂ©cision 1 "Trop chargĂ©, performances dĂ©gradĂ©es" PDF - Ko Affiche Prise de dĂ©cision 2 "Ne surestimez pas vos capacitĂ©s" PDF - Ko Affiche Prise de dĂ©cision 3 "Le ciel est Ă tout le monde, partage-le en toute sĂ©curitĂ©" PDF - Mo MĂ©tĂ©orologie Guide des bonnes pratiques - Groupe MĂ©tĂ©orologie PDF - Mo Document de synthĂšse - Groupe MĂ©tĂ©orologie PDF - Mo PrĂ©sentation Risque mĂ©tĂ©o et sĂ©curitĂ© du vol PDF - Mo Prise de dĂ©cision Document de synthĂšse Prise de dĂ©cision du pilote et la prĂ©paration du vol PDF - Ko La PrĂ©pavol en questions Groupe Prise de dĂ©cision PDF - Mo PrĂ©sentation Prise de dĂ©cision PDF - Mo Structures Les documents support - 15 documents zip - Mo Document de synthĂšse Vers une meilleure conscience des risques avec le support des structures PDF - Ko BEA Les enregistreurs de vol lĂ©gers et lâanalyse des vols PDF - Mo Prise en compte des espaces aĂ©riens PDF - Ko PrĂ©paration des vols consĂ©quences sur le niveau de sĂ©curitĂ© PDF - Ko Prise en compte des conditions mĂ©tĂ©orologiques PDF - Ko Prise de dĂ©cision PDF - Ko Valeur ajoutĂ©e des structures dâencadrement dans la prĂ©paration des vols PDF - Ko NumĂ©ro spĂ©cial symposium -sĂ©curitĂ© aviation lĂ©gĂšre et sportive PDF - Ko Givrage des aĂ©ronefs 16 octobre 2008 "Givrage des aĂ©ronefs" Ce symposium Ă©tait plus particuliĂšrement dĂ©diĂ© au transport public. Il avait pour dessein de sensibiliser tous les acteurs du transport aĂ©rien au risque prĂ©sentĂ© par les phĂ©nomĂšnes de givrage, que ce soit au cours du vol ou lors des opĂ©rations au sol. Au cours de cette journĂ©e, la DCS a exposĂ© sa nouvelle politique de gestion des risques qui sâinscrit dans le cadre du programme de sĂ©curitĂ© de lâĂ©tat. MĂ©tĂ©o France sâest attachĂ© Ă dĂ©crire les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques de formation du givre. Cette prĂ©sentation a Ă©tĂ© suivie par un exposĂ© de la DCS relatif aux effets de cette contamination sur les aĂ©ronefs. La compagnie aĂ©rienne RĂ©gional et la DCS ont dĂ©taillĂ© les moyens et mĂ©thodes de lutte contre le givrage, au sol et en vol. La DCS a fait le point sur la rĂ©glementation applicable en matiĂšre de givrage puis a prĂ©sentĂ© son plan dâaction de rĂ©duction du risque. La prĂ©sentation du guide des bonnes pratiques a prĂ©cĂ©dĂ© deux tables rondes qui furent propices Ă de nombreux dĂ©bats dâidĂ©es lâune fut consacrĂ©e aux opĂ©rations de traitement et au givrage au sol et lâautre au givrage en vol. Les affiches Givrage aĂ©ronefs 1 PDF - Mo Givrage aĂ©ronefs 2 PDF - Ko Givrage aĂ©ronefs 3 PDF - Ko Givrage aĂ©ronefs 4 PDF - Ko Les prĂ©sentations Introduction du symposium par Maxime Coffin, directeur de la Direction du contrĂŽle de la SĂ©curitĂ© PDF - Mo Aspects mĂ©tĂ©orologiques du givrage par Christine le Bot, recherche et dĂ©veloppement, MĂ©tĂ©o France PDF - Mo Effets du givrage sur les aĂ©ronefs par Jean-Michel Biscarat, chargĂ© dâĂ©tude, Mission dâĂ©valuation et dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©, DSAC PDF - Mo Lutte contre le givrage au sol par Christophe Wermelinger, IngĂ©nieur sĂ©curitĂ© des vols/adjoint sol, RĂ©gional PDF - Mo Protection et dĂ©fense contre le givrage en vol par Jean-Pierre HĂ©nault, pilote contrĂŽleur, DCS PDF - Mo RĂ©glementation applicable en matiĂšre de givrage par Jean-Claude Albert, chef du bureau Equipements et simulateurs, DCS PDF - Ko Actions de rĂ©duction du risque givrage par Fabienne HerlĂ©dan, adjointe au chef de la Mission dâĂ©valuation et dâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ©, DCS PDF - Ko PrĂ©sentation dâincidents et accidents par le BEA par GĂ©rard Legauffre, BEA PDF - Mo PrĂ©sentation ASR Vienne le 28/01/2008 par GĂ©rard Legauffre, BEA et Jean-Michel Biscarat, DCS PDF - Ko Bibliographie gĂ©nĂ©rale Transport Canada - TP 10643 - Formation sur la contamination des surfaces critiques Incident en transport aĂ©rien - Givrage PDF - Mo NCAR - How snow can fool pilots PDF - Ko CAA - Aircraft icing handbook PDF - Ko Flight safety foundation - Protection against icing PDF - Mo Flight safety foundation - Ice crystal icing PDF - Ko Flight safety foundation - Inflight icing and the helicopter PDF - Ko STAC - EnquĂȘte dĂ©givrage/dĂ©verglaçage PDF - Mo Les incursions sur piste 29 novembre 2007 "SĂ©curitĂ© - les incursions sur piste" Au cours de ce symposium, Eurocontrol a fait une prĂ©sentation des actions menĂ©es en Europe sur la mise en place des LRST et le suivi des recommandations EAPPRI European Action Plan for the Prevention of Runway Incursions. La FAA a prĂ©sentĂ© son plan dâaction lancĂ© en aoĂ»t 2007 relatif, notamment, Ă une rĂ©vision des procĂ©dures et Ă une amĂ©lioration des marquages au sol et du systĂšme de report dâĂ©vĂšnements tandis que le BEA prĂ©sentait son point de vue sur la problĂ©matique des IP et rappelait certaines de ses recommandations. La CSCA, Ă©galement prĂ©sente, a fait le bilan statistique des incursions 2006 et a proposĂ© plusieurs recommandations. Au cours de ce dĂ©bat dâidĂ©es, la DCS a notamment diffusĂ© un guide de bonnes pratiques visant Ă proposer aux pilotes, conducteurs de vĂ©hicules et contrĂŽleurs aĂ©riens mais Ă©galement Ă leur encadrement respectif, des rĂ©flexions pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© des pistes Les affiches Incursions sur piste 2 PDF - Ko Incursions sur piste 3 PDF - Ko Incursions sur piste 4 PDF - Ko Incursions sur piste 5 PDF - Ko PrĂ©sentations PrĂ©sentation de lâĂ©tude de la CSCA sur les incursions sur piste de lâannĂ©e 2006 par Jean-Philippe Borne, rapporteur de la Commission de SĂ©curitĂ© de la Circulation aĂ©rienne PDF - Ko La problĂ©matique des incursions sur piste vue par le BEA par Nicolas Marcou, adjoint au chef de dĂ©partement investigations du BEA PDF - Ko EAPPRI PDF - Mo La problĂ©matique des incursions sur piste vue par Eurocontrol par Eric Miart, gestionnaire du programme opĂ©rations aĂ©roportuaires dâEurocontrol PDF - Mo Actions menĂ©es par la FAA contre les incursions sur piste par Michael Glenn, FAA En Route and Oceanic Service Manager PDF - Mo Actions menĂ©es en France contre les incursions sur piste par Laurent Chapeau, chef de programme Ă DCS/NAS/SNA PDF - Ko PrĂ©sentation de la LRST de Nice par Jean-Marc Flon, chef du service Exploitation du SNA/SE PDF - Mo PrĂ©sentation des recommandations de la CSCA concernant les incursions sur piste par Jean-François Vivier, prĂ©sident de la Commission de SĂ©curitĂ© de la Circulation AĂ©rienne PDF - Ko Les documents du symposium Etude CSCA Etude inscursions sur piste EvĂšnements 2006 PDF - Ko Recommandations EAPPRI PDF - Ko Briefing Airbus PDF - Mo Guide des bonnes pratiques contre les incursions sur piste PDF - Mo Fiche conducteurs contre les incursions sur piste PDF - Ko Fiche pilote contre les incursions sur piste PDF - Ko BEA - Incidents en transport aĂ©rien / Incursions sur piste PDF - Mo Les approches non stabilisĂ©es 29 novembre 2006 Les approches non stabilisĂ©es ANS La direction du ContrĂŽle de la sĂ©curitĂ© a organisĂ© un symposium consacrĂ© aux Approches non stabilisĂ©es ANS avec ses partenaires direction des services de la Navigation aĂ©rienne DSNA, Bureau dâEnquĂȘtes et dâAnalyses BEA, Air France, Corsair, en prĂ©sence des principaux acteurs du transport aĂ©rien français. Le projet de plan dâactions nationales proposĂ©es dans le but de rĂ©duire les risques dans ce domaine a Ă©tĂ© validĂ© lors de ce symposium. La mise en Ćuvre du plan dâactions ANS fera Ă©galement lâobjet de mises Ă jour au fur et Ă mesure de son Ă©tat dâavancement ". ANS Les attendus PDF - Ko Unstabilised Approaches Key Outcomes PDF - Ko Les affiches Approche stabilisĂ©e PDF - Ko Approche Ă vue PDF - 642 Ko Plancher PDF - Ko Sink rate PDF - Ko Actions terrain Action terrains Ă ANS PDF - Ko PrĂ©sentation des actions Air France pour minimiser le risque ANS PDF - Ko PrĂ©sentation de lâaction II "Remise de Gaz" PDF - Ko PrĂ©sentation de lâaction III "Retour dâexpĂ©rience, utilisation du radar et formation continue des contrĂŽleurs" PDF - Ko PrĂ©sentation de lâaction IV "Renforcer la connaissance des contrĂŽleurs des plages de vitesses compatibles avec les performances de lâavion en fonction des segments et de la procĂ©dure dâapproche" PDF - 876 Ko PrĂ©sentation de lâaction VI "Approches Ă vue" PDF - Ko PrĂ©sentation de lâaction VII "Terrains Ă ANS" PDF - Ko Bonnes pratiques Guide des bonnes pratiques pour les pilotes et les contrĂŽleurs PDF - Ko ANS - Bonnes pratiques - projet version du 29 novembre 2006 PDF - Mo Les documents Suivi des actions Approches non stabilisĂ©es - AoĂ»t 2008 PDF - Ko Suivi des actions Approches non stabilisĂ©es version anglaise PDF - Ko Guide dĂ©finitif des bonnes pratiques - version du 26 fĂ©vrier 2008 PDF - Mo Guide dĂ©finitif des bonnes pratiques - version anglaise du 26 fĂ©vrier 2008 PDF - Mo BEA - Incidents en transport aĂ©rien - Approches non stabilisĂ© PDF - 5 Mo Human factors Rapports dâenquĂȘtes
Laprovince de Hatay abrite aujourdâhui plus dâun millier de gazelles, contre Ă peine une centaine il y a une dizaine dâannĂ©es, grĂące aux efforts des dĂ©fenseurs de lâenvironnement et
Depuis quelques jours, lâaffaire du transfert des gazelles oryx de la RĂ©serve naturelle de RanĂ©rou au site privĂ© de Bambilor, dĂ©fraye la chronique. Certaines voix se sont Ă©levĂ©es pour qualifier de crime environnemental » un tel transfert ; dâautres sâaventurent Ă parler de transfert frauduleux » ou encore le concept de conflit dâintĂ©rĂȘt » du fait de lâimplication de Monsieur Abdou karim Sall, Ministre de lâEnvironnement et du DĂ©veloppement Durable. Lâobjet de cette contribution est dâapporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse afin de dĂ©montrer quâil nây a aucune irrĂ©gularitĂ© dans ce processus de transfert encore moins de violation de la loi. La seule constance dans cette affaire, câest le souci de prĂ©server cette espĂšce en voie de disparition. Alors, il urge dâapporter des prĂ©cisions afin de recadrer le dĂ©bat et Ă©clairer lâopinion publique sur ce supposĂ© projet dâextermination» de ces espĂšces qui, en rĂ©alitĂ© ne repose sur aucun fondement sĂ©rieux et les diffĂ©rentes interpellations ne rĂ©sistent pas Ă lâanalyse et Ă la logique. Avant de dâapporter des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse, il convient tout dâabord de sâattarder un peu sur lâespĂšce en tant que telle et son environnement. Ce qui nous permettra de mieux Ă©lucider nos propos. Zoom sur les Gazelles Oryx et leur environnement. Oryx gazelle ou gemsbok Oryx gazella est une espĂšce de bovidĂ© souvent considĂ©rĂ©e comme une antilope, bien quâelle ne soit pas de la famille Antilopinae, mais de la famille Hippotraginae. Le nom oryx gazelle vient de la beautĂ© de son pelage ; lâanimal a de grands traits noirs sur ses flancs, ses pattes et sa tĂȘte claire, celle-ci paraissant maquillĂ©e. Il est trĂšs commun par rapport aux autres espĂšces dâoryx comme lâoryx a gazelle, Ă©teint Ă lâĂ©tat sauvage. Ruminant, herbivore, il se nourrit de diverses graminĂ©es, des melons tsama, des tubercules et des racines car cela qui lui permet de complĂ©ter son apport badhowen en eau. Pour se dĂ©fendre, il abaisse ses cornes parallĂšlement au sol puis bondit en avant avec une grande prĂ©cision. Il a la rĂ©putation dâĂȘtre la seule antilope capable de tuer les lions et des lĂ©opards, en effet plusieurs de ces fĂ©lins ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s morts aprĂšs sâĂȘtre fait encorner par les cornes de lâoryx. Cadre juridique de la conservation et protection de la biodiversitĂ© au SĂ©nĂ©gal Conscient du rĂŽle et de lâimportance de la diversitĂ© biologique Ă tous les niveaux et des nombreuses menaces pesant sur ses Ă©lĂ©ments constitutifs, le SĂ©nĂ©gal a signĂ© puis ratifiĂ© en 1994 la Convention sur la DiversitĂ© Biologique CDB. A travers ces actes, le pays sâest engagĂ© solennellement Ă contribuer Ă lâatteinte des objectifs que se fixe la Convention. Pour ce faire, le SĂ©nĂ©gal sâest dotĂ© en 1998 dâune StratĂ©gie Nationale et dâun Plan National dâActions pour la Conservation de la BiodiversitĂ© SPNAB, articulĂ©s autour de quatre objectifs stratĂ©giques majeurs i la conservation de la biodiversitĂ© dans les sites de haute densitĂ©, ii lâintĂ©gration de la conservation de la biodiversitĂ© dans les programmes et activitĂ©s de production, iii le partage Ă©quitable des rĂŽles, responsabilitĂ©s et bĂ©nĂ©fices dans la gestion de la biodiversitĂ© et iv lâinformation et la sensibilisation de tous les acteurs sur lâimportance de la biodiversitĂ© et la nĂ©cessitĂ© de sa conservation. LâĂ©valuation rĂ©guliĂšre de la mise en Ćuvre de cette stratĂ©gie et de son plan dâactions Ă travers cinq rapports nationaux, a permis jusque-lĂ dâapprĂ©cier les nombreux rĂ©sultats obtenus en matiĂšre de conservation des ressources biologiques. Il sâagit ici dâun cadre formel qui lui permet dâappuyer, de formaliser et dâharmoniser sa stratĂ©gie et sa politique de conservation et de gestion des ressources naturelles. Cependant, il faut rappeler que la protection de la biodiversitĂ© nâa pas commencĂ© avec la ratification de la convention. Câest un long processus entamĂ© depuis la pĂ©riode coloniale qui a permis au SĂ©nĂ©gal la conservation dâune partie de la biodiversitĂ© au niveau dâaires protĂ©gĂ©es comprenant 6 parcs nationaux, 6 rĂ©serves dâavifaunes, 3 rĂ©serves de biosphĂšres, 3 sites du Patrimoine Mondial, 213 forĂȘts classĂ©es. Ces aires protĂ©gĂ©es sont entretenues Ă travers une tradition de conservation institutionnalisĂ©e depuis plusieurs dĂ©cennies. Au regard de la Convention sur la BiodiversitĂ© de 1992, on perçoit aisĂ©ment lâimportance de la biodiversitĂ© qui, Ă travers les multiples services quâelle procure, permet Ă lâhumanitĂ© de bĂ©nĂ©ficier de ressources importantes notamment sur les plans nutritionnel, Ă©conomique, sanitaire, environnemental, Ă©ducatif, esthĂ©tique, rĂ©crĂ©atif, social et culturel. Quant au cadre lĂ©gislatif et rĂ©glementaire, les dispositions qui sâappliquent Ă la biodiversitĂ© au SĂ©nĂ©gal sont reparties principalement entre les divers codes rĂ©gissant la gestion des ressources naturelles Code forestier, Code de la chasse et de la protection de la faune, Code de la pĂȘche maritime, loi portant rĂ©glementation de la pĂȘche dans les eaux continentales, Code de lâenvironnement, Code gĂ©nĂ©ral des CollectivitĂ©s localesâŠ, certaines lois loi dâorientation agro-sylvo-pastorale, loi sur la biosĂ©curitĂ©, loi dâorientation de la filiĂšre des biocarburants, loi sur la bioĂ©thique⊠et les dĂ©crets dâapplication qui les accompagnent. La procĂ©dure de transfert des gazelles Oryx ne souffre dâaucune irrĂ©gularitĂ© et elle est en phase avec la nouvelle politique de lâEtat en matiĂšre de conservation de la biodiversitĂ©. Au SĂ©nĂ©gal, la conservation de la biodiversitĂ© est dĂ©volue au ministĂšre de lâenvironnement et du dĂ©veloppement durable Ă travers ses diffĂ©rentes directions et les points focaux nationaux mis sur pied Ă cet effet Convention sur la diversitĂ© biologique, Protocole de CarthagĂšne sur la biosĂ©curitĂ©, Protocole de Nagoya sur lâaccĂšs et le partage des bĂ©nĂ©fices. Ainsi, câest ce ministĂšre qui dĂ©finit les orientations Ă travers sa lettre de politique sectorielle. Cependant, la Direction des Parcs Nationaux DPN joue un rĂŽle fondamental dans la mesure oĂč elle permet dâassurer la mise en Ćuvre de la politique nationale en matiĂšre de conservation de la faune sauvage, conformĂ©ment aux orientations mondiales dĂ©finies Ă travers les conventions internationales relatives Ă la conservation de la biodiversitĂ©. Par ailleurs, le SĂ©nĂ©gal, dans le cadre de sa politique de gestion durable de la biodiversitĂ© a mis en Ćuvre un ensemble de mesures et dâinstruments visant la conservation durable de la biodiversitĂ© terrestre et aquatique. De ce point de vue, toujours dans le souci de prĂ©server et dĂ©velopper le potentiel de la faune du SĂ©nĂ©gal, les autoritĂ©s Ă©tatiques ont, depuis quelques annĂ©es, entamĂ© le processus de protection de ces espĂšces en voie de disparition, Ă lâinstar de la gazelle oryx, en faisant appel aux initiatives privĂ©es nationales et aux collectivitĂ©s territoriales. Cela sâest fait dans le cadre de partenariats en vue de la conservation Ă travers la crĂ©ation de rĂ©serves de faune sauvage. Ces initiatives privĂ©es ont rĂ©pondu largement aux attentes et ont beaucoup contribuĂ© au processus de repeuplement des espĂšces en voie de disparition telles que la gazelle oryx dont il est question. Ainsi, conventionnellement, il existe principalement deux mĂ©thodes en vue de conserver la biodiversitĂ© il sâagit dâune part de la conservation in situ et dâautre part de la conservation ex situ. Dans la conservation in situ, elle se dĂ©roule, en dehors des aires protĂ©gĂ©es, il existe un ensemble de mĂ©thodes traditionnelles de conservation de la biodiversitĂ© Ă travers les forĂȘts et bois sacres, les cimetiĂšres ou lieux de cultes, les parcs agro forestiers, etc. Quant Ă la conservation ex situ, elle permet de mener plusieurs activitĂ©s de conservation Ă travers les banques de gĂšnes, les plantations conservatoires, les jardins botaniques, les arboreta, les herbiers, les parcs zoologiques et forestiers et les rĂ©serves de faune privĂ©es, etc. Pour ce qui est des espĂšces animales, le totĂ©misme a permis la conservation de certaines espĂšces par des familles ou des clans. Alors, comme la loi permet Ă tout citoyen qui remplit les conditions dâaccueil et de prĂ©servation, de disposer de ces espĂšces, en vue de leur repeuplement, pourquoi vouloir exclure certaines personnes, du seul fait de la fonction quâelles occupent, encore quâaucune incompatibilitĂ© liĂ©e Ă cette fonction nâait Ă©tĂ© relevĂ©e. Alors, oĂč se situe le problĂšme ? Par ailleurs, lâexpression qui revient souvent est celle de propriĂ©tĂ© privĂ©e » alors que ces espĂšces sont dans le patrimoine et appartiennent Ă lâEtat du SĂ©nĂ©gal, Ă titre exclusif. Cela est dâautant plus vrai quâil nây a aucune transaction encore moins une donation. Pour rappel, ces espĂšces qui font lâobjet de protection soit intĂ©grale soit partielle, ne peuvent faire lâobjet de transaction commerciale internationale ou dâabattage. En outre, les procĂ©dĂ©s techniques tels que le transfert ou la capture sont gĂ©rĂ©s par la Direction des Parcs Nationaux, Ă titre exclusif. Alors, dans ces conditions, oĂč se situe lâirrĂ©gularitĂ© ou la fraude, encore faudrait-il le prouver. A notre avis, lâheure nâest pas Ă lâamalgame et certains termes doivent ĂȘtre manipulĂ©s avec attention et dĂ©licatesse. Le seul reproche que lâon peut faire Ă Monsieur Abdou Karim Sall, est celui dâavoir rĂ©guliĂšrement saisi les services compĂ©tents, comme tout citoyen, en vue dâobtenir lâautorisation de transfĂ©rer ces espĂšces, dans son site oĂč les conditions dâaccueil et dâhĂ©bergement sont favorables Ă leur Ă©panouissement et Ă leur reproduction. Donc, il ne faudrait pas ĂȘtre plus royaliste que le roi, en voulant distinguer lĂ oĂč la loi ne distingue pas ! Mamadou DIALLO, Juriste spĂ©cialisĂ© en Droits Humains Doctorant Ă lâUCAD
Relationsentre ĂȘtres vivants. Les relations entre les ĂȘtres vivants peuvent profiter Ă une partie et nuire Ă l'autre, profiter Ă une partie et ne pas affecter l'autre de quelque maniĂšre que ce soit, ou que les deux espĂšces bĂ©nĂ©ficient d'une symbiose. RĂ©digĂ© et vĂ©rifiĂ© par le vĂ©tĂ©rinaire Eugenio FernĂĄndez SuĂĄrez le 10 septembre
Le bioindicateur ou indicateur biologique est une espĂšce ou un groupe d'espĂšces qui reflĂšte l'Ă©tat biotique ou abiotique d'un environnement et l'impact produit sur un habitat, une communautĂ© ou un Ă©cosystĂšme, ou indique la diversitĂ© d'un ensemble de taxons ou de biodiversitĂ© d'une rĂ©gion prĂ©sence d'une abeille mellifĂšre est un bioindicateur Une abeille sur une fleur est un bon bioindicateur pour l'environnement, ici une culture de colza Brassica napus donnant son nectar Ă une abeille Apis mellifera. La prĂ©sence d'abeilles indique un Ă©cosystĂšme plutĂŽt bioindicateur, ou bio-indicateur, est un taxon biologique, une population ou une association de taxons dont la prĂ©sence ou l'absence est significatif d'un Ă©tat du milieu. Les espĂšces bioindicatrices sont surtout exploitĂ©es dans les eaux retraitĂ©es pour dĂ©tecter une pollution organique ou et exemples Les changements biologiques observĂ©s dans ces organismes indicateurs peuvent ĂȘtre gĂ©nĂ©tiques, biochimiques, physiologiques, morphologiques, Ă©cologiques ou comportementaux. Ces espĂšces sont des biosenseurs utilisĂ©s dans un systĂšme de biocapteur ou biodĂ©tecteur. L'espĂšce bioindicatrice est donc un organisme dont la prĂ©sence et les caractĂšres indiquent la valeur d'un facteur Ă©cologique donnĂ©, donc la qualitĂ© de l'environnement pour ce facteur, y compris dans leurs phĂ©notypes. Par exemple, certains biologique, ou bioindicateur ou espĂšce indicatrice, dĂ©signe une espĂšce animale, vĂ©gĂ©tale ou fongique, particuliĂšrement sensible aux changements causĂ©s par les facteurs qui polluent l'Ă©cosystĂšme. Un bioindicateur est un organisme ou un systĂšme biologique utilisĂ© pour Ă©valuer une modification, gĂ©nĂ©ralement dĂ©gĂ©nĂ©rative, de la qualitĂ© de l' eau douce, de nombreux poissons ou escargots sont des bioindicateurs. Les poissons comme les gymnotes modifient le rythme de dĂ©charges Ă©lectriques et indiquent alors une variation des paramĂštres physico-chimique de l'eau douce. Les escargots d'eau douce sont habituellement employĂ©s pour dĂ©terminer des taux de polluants organiques dans des stations de retraitement des eaux usĂ©es, Ă©tant ainsi des espĂšces terme est synonyme d'indicateurs biologiques, dĂ©signant des espĂšces vĂ©gĂ©tales comme les plantes indicatrices, ou animales qui, par suite de leurs particularitĂ©s Ă©cologiques, sont l'indice prĂ©coce organismes sentinelles de modifications abiotiques ou biotiques de l'environnement dues Ă tel ou tel type d'action exemple, un indicateur biologique est utile pour trouver une situation de pollution grĂące Ă la capacitĂ© d'accumuler des substances polluantes qui peuvent ensuite ĂȘtre dĂ©tectĂ©es par des tests de laboratoire et grĂące aux changements morphologiques que beaucoup d'entre eux sont dus au stress de simple Un bioindicateur est un indicateur constituĂ© d'une plante, d'un champignon ou d'une espĂšce animale; ou formĂ© par un groupe d'espĂšces groupe Ă©co-sociologique ou un groupe de plantes dont la prĂ©sence ou l'Ă©tat nous donne des informations sur certaines caractĂ©ristiques Ă©cologiques physico-chimiques, micro-climatiques, biologiques et fonctionnelles, l'environnement, ou l'impact de certaines pratiques au milieu. Ils sont principalement utilisĂ©s pour l'Ă©valuation environnementale surveillance de l'Ă©tat de l'environnement, ou efficacitĂ© des mesures compensatoires ou rĂ©paratrices.Le principe consiste Ă observer les effets biologiques, individuellement ou dans les populations de diffĂ©rents Ă©cosystĂšmes Ă l'Ă©chelle de la biosphĂšre ou parfois de grands biomes.Ces effets doivent ĂȘtre mesurables en observant diffĂ©rents degrĂ©s d'altĂ©rations morphologiques, d'altĂ©rations comportementales, tissulaires ou physiologiques croissance et reproduction qui, dans les cas extrĂȘmes, entraĂźnent la mort de ces individus ou la disparition d'une population..Le lichen, par exemple, est un bioindicateur efficace de la pollution de l'air dans une forĂȘt ou dans une ville. Il existe d'autres indicateurs pour mesurer les effets sur la diversitĂ© d'un bon bioindicateur Les bio-indicateurs sont utiles dans les programmes d'Ă©valuation environnementale stratĂ©giques. Pour cela, un bioindicateur doit respecter certaines propriĂ©tĂ©s Il doit ĂȘtre suffisant normalement ou anormalement dispersĂ© sur le territoire et ĂȘtre relativement abondant et, si possible, facilement moins de vouloir mesurer la mobilitĂ© de l'espĂšce, vous devriez ĂȘtre aussi sĂ©dentaire que possible pour reflĂ©ter les conditions doit avoir une taille permettant l'Ă©tude de diffĂ©rents tissus et de leurs composants muscles, os, organes dans le cas d'un animal....Il doit tolĂ©rer les contaminants Ă des concentrations similaires Ă celles observĂ©es dans l'environnement polluĂ©, sans effets doit Ă©galement survivre en dehors de l'environnement naturel et tolĂ©rer diffĂ©rentes conditions de laboratoire pH, tempĂ©rature....Voir aussi la biosurveillance, un biomarqueur, un marqueur terme Le mot bioindicateur est un substantif de genre traduction de bioindicateur en anglais est bioindicator. Lexique A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Sur le mĂȘme sujet espĂšce indicatriceUne espĂšce indicatrice est un bioindicateur ou un organisme dont la prĂ©sence fournit des informations sur la condition totale de...organisme indicateurUn organisme indicateur, ou bioindicateur, est un micro-organisme, comme un coliforme, dont la prĂ©sence biologique reflĂšte un phĂ©nomĂšne...plante indicatriceUne plante indicatrice est une espĂšce de plante Ă faible potentiel Ă©cologique, c'est-Ă -dire peu tolĂ©rante aux changements de leurs...DĂ©finition BIOINDICATEUR publiĂ©e le 26/08/2007 mise Ă jour le 02/12/2019.
Concert: avec Lena Gutke à la flûte, Dominique Peyre à la trompette et Odile Abrell à la Harpe. Musiques : Claude Debussy, Georges Barboteu, Astor Piazzolla, Isaac Albéniz, Ernesto Köhler, Franz Doppler, George Bizet, Giuseppe Verdi, Aram Khatchatourian, Henriette Renié. Tarif : 12⏠/ Gratuit pour les moins de 16 ans. Soirée Montmartre avec le groupe Entre Nous Collemiers
La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre A Les solutions â
pour ENSEMBLE D ESPECES DONT FAIT PARTIE LA GAZELLE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots Croisés pour "ENSEMBLE D ESPECES DONT FAIT PARTIE LA GAZELLE" 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Partagez cette question et demandez de l'aide à vos amis! Recommander une réponse ? Connaissez-vous la réponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! Similaires
ProtectionEspÚce Protégée. L'Oryx est un animal ruminant aussi appelé Orynx, il fait partie de la famille des gazelles quoiqu'on la considÚre souvent comme une antilope. Son corps mesure de 1.60 à 2.30 mÚtres et son poids de 200 à 225 kg. Il porte des cornes trÚs droites mesurant 80 cm. Pointues comme des épées, les cornes
Programme officiel de la classe de seconde BO spĂ©cial n°4 24 avril 2010. Par Lydie, Professeur de SVT Chap 1 La biodiversitĂ© rĂ©sultat et Ă©tape de lâĂ©volution La biodiversitĂ© est Ă la fois la diversitĂ© des Ă©cosystĂšmes, la diversitĂ© des espĂšces et la diversitĂ© gĂ©nĂ©tique au sein des espĂšces. LâĂ©tat actuel de la biodiversitĂ© correspond Ă une Ă©tape de lâhistoire du monde vivant les espĂšces actuelles reprĂ©sentent une infime partie du total des espĂšces ayant existĂ© depuis les dĂ©buts de la vie. Au sein de la biodiversitĂ©, des parentĂ©s existent qui fondent les groupes dâĂȘtres vivants. Ainsi, les vertĂ©brĂ©s ont une organisation commune. Les parentĂ©s dâorganisation des espĂšces dâun groupe suggĂšrent quâelles partagent toutes un ancĂȘtre commun. La diversitĂ© des allĂšles est lâun des aspects de la biodiversitĂ©. La dĂ©rive gĂ©nĂ©tique est une modification alĂ©atoire de la diversitĂ© des allĂšles. Elle se produit de façon plus marquĂ©e lorsque lâeffectif de la population est faible. La sĂ©lection naturelle et la dĂ©rive gĂ©nĂ©tique peuvent conduire Ă lâapparition de nouvelles espĂšces. Quâest ce que la biodiversitĂ© ? La biodiversitĂ© est la diversitĂ© du vivant . Elle est Ă la fois la diversitĂ© âș des Ă©cosystĂšmes Ă la surface de notre planĂšte Ex 1 âș des espĂšces Ex 2 âș gĂ©nĂ©tique au sein dâune mĂȘme espĂšce Ex 3 Exemple 1 La biodiversitĂ© sur la planĂšte Une mangrove au brĂ©sil DĂ©sert de Californie La banquise de l'antartique - BarriĂšre de Corail Savane africaine - Un lac canadien - Exemple 2 La biodiversitĂ© des espĂšces Une abeille qui butine un pissenlit Apis millifera sur un Taraxacum officinale - ElĂ©phant dâAfrique Loxondonta - Exemple 3 La biodiversitĂ© Ă lâintĂ©rieur dâune mĂȘme espĂšce Les tomates Solanum lycopersicum Les escargots des haies Cepaea nemoralis - SVT 2e Belin 2010, p. 66 Notion 1 La biodiversitĂ© au fil du temps Une forĂȘt du carbonifĂšre reconstitution. Il y a 300 Ma le milieu terrestre Ă©tait dominĂ© par des groupes aujourdâhui rĂ©duits ou disparus. CrĂ©dit image LA QUESTION Les paysages anciens reconstituĂ©s nous montrent que ceux-ci Ă©voluent au fil du temps ⊠mais comment lâexpliquer ? Le graphe reprĂ©sente le nombre de taxons* appartenant aux grands groupes de vĂ©gĂ©taux terrestres depuis 245 Ma. La largeur dâune bande est proportionnelle au nombre de taxons prĂ©sents Ă un moment donnĂ©. On peut ainsi y lire que les prĂȘles et les fougĂšres sont de trĂšs vieux taxons qui existent encore aujourdâhui. Par ailleurs les fougĂšres Ă graines et les Cycadales dont on retrouve des fossiles , se sont Ă©teintes au crĂ©tacĂ© il y a 70Ma environ. Les plantes Ă fleurs actuelles angiospermes ne sont apparues quâil y a environ 130 Ma. Image Livre SVT 2e, Hatier 2010 p. 18 *Taxon ensemble dâĂȘtres vivants ayant des caractĂ©ristiques communes, ici chaque couleur correspond Ă un taxon LA RĂPONSE VoilĂ pourquoi les paysages changent au fil du temps câest parce que les espĂšces changent. JE RETIENS LâĂ©tat actuel de la biodiversitĂ© ne reprĂ©sente donc quâune Ă©tape de lâhistoire du monde vivant. En effet au cours de lâhistoire de la vie , des espĂšces sont apparues, dâautres ont disparu souvent sous lâeffet de lâenvironnement. câest la sĂ©lection naturelle. Les espĂšces actuelles ne reprĂ©sentent donc quâun nombre infime des espĂšces ayant existĂ©. Un exemple ? Voici lâexemple de la disparition du mammouth. Livre 2nd Hatier SVT 2010 Ici, les cartes illustrent le fait que les steppes herbeuses, principal habitat des mammouth ,sâest considĂ©rablement rĂ©duis en 15 000 ans. On peut relier ce changement de vĂ©gĂ©tation aux variations du climat ici un rĂ©chauffement voir tempĂ©ratures moyennes. De ce fait les populations de mammouth ont progressivement migrĂ© vers le nord puis ont disparu. Notion 2 La biodiversitĂ© et lâaction de lâhomme JE RETIENS Si on gĂ©nĂ©ralise Ă lâensemble de la planĂšte, on peut considĂ©rer que lâaction de lâ homme modifie la biodiversitĂ© par lâutilisation de pesticides, de dĂ©sherbants pour lâagriculture intensive etc⊠par la dĂ©forestation par lâutilisation de produits polluants produits chimiques toxiques par la pĂȘche intensive par les modifications climatiques quâil entraĂźne rĂ©chauffement Lâaction principale est la rĂ©duction du nombre dâespĂšces diffĂ©rentes diminution de la biodiversitĂ© spĂ©cifique = EROSION de la BIODIVERSITE et le taux dâextinction des espĂšces est plus Ă©levĂ© que le taux dâextinction naturel. Quâont produit les crises au cours du temps? Quels sont les mĂ©canismes qui conduisent Ă lâĂ©volution de la biodiversitĂ© ? Image tirĂ©e du film LâĂąge de glace 5 Blue Sky et century fox Les deux mĂ©canismes responsables de lâĂ©volution de la biodiversitĂ© sont Interviews tirĂ©es du livre SVT Belin2Nd 2010, nouvelle Ă©dition La sĂ©lection naturelle et la dĂ©rive gĂ©nĂ©tique Afin de mieux comprendre la sĂ©lection naturelle, voici un exemple SVT Belin2Nd 2010 La coloration du pelage des souris est contĂŽlĂ©es par diffĂ©rents gĂšnes, mais lâun dâentre eux est particuliĂšrement important. On connait deux allĂšles de ce gĂšne, D et d. LâallĂšle D conduit Ă la formation dâun pelage foncĂ©, lâallĂšle d Ă la formation dâun pelage clair. on sait que lâallĂšle D est issu de lâallĂšle d par mutation. On constate dans le graphique une proportion plus Ă©levĂ©e de souris claire sur sol clair et de souris sombre sur sol sombre. GrĂące aux informations concernant le grand hibou Ă corne, on suppose que les souris claires sur sol sombre sont plus facilement dĂ©tectables par le hibou, elles auront une chance de survie plus faible sur ce type de sol mais sur sol clair , ce sera lâinverse. Ainsi, câest lâaction prĂ©datrice du hibou qui va influencer le pourcentage de souris claires ou sombre. Cette action sâappelle la sĂ©lection naturelle. UN JEU ! Si tu veux jouer pour comprendre ce quâest la dĂ©rive gĂ©nĂ©tique ou la variation au hasard des reproduction, tu peux jouer avec le logiciel dĂ©rive-tirage-boule pour la modĂ©liser Principe de la modĂ©lisation Tu imagines que les boules rouges reprĂ©sentent des guppies oranges et que les boules bleus reprĂ©sentent des guppies bleus Tu rĂšgles le nombre de couleurs sur 2 et le nombre total de poissons dans lâaquarium Commence par 10 poissons, puis fais avec 50 poissons Coche Autoriser les mutations Clique ensuite sur lancer le modĂšle , tirer une boule , et tout tirer Puis gĂ©nĂ©ration suivante Tu vois Ă©voluer les couleurs des poissons au fur et Ă mesure du temps. Pour un mĂȘme effectif, lâĂ©volution ne se fera jamais de la mĂȘme maniĂšre! Lancer le programme nvelle fenĂȘtre Quelle diffĂ©rence observes-tu entre la grande ou la petite population de poisson? Source A RETENIR La biodiversitĂ© Ă©volue au cours du temps, on appelle ce phĂ©nomĂšne lâĂ©volution. Ces variations gĂ©nĂ©tiques peuvent se faire au hasard, on parle alors de dĂ©rive gĂ©nĂ©tique. Dâune gĂ©nĂ©ration sur lâautre, certains allĂšles sont transmis et pas dâautres sous le seul effet du hasard. Cette dĂ©rive gĂ©nĂ©tique est plus marquĂ©e sur des populations Ă faible effectif. Ainsi une population qui se retrouve sĂ©parĂ©e en deux populations plus petites Ă©voluera de maniĂšre diffĂ©rente . On obtiendra plus tard deux populations bien distinctes au niveau gĂ©nĂ©tique. Une population Ă©volue aussi sous lâeffet de la sĂ©lection naturelle. Cette sĂ©lection correspond Ă une pression exercĂ©e par lâenvironnement climat, prĂ©dateurâŠ. Les ĂȘtres vivants dont les allĂšles sont favorables par rapport Ă lâenvironnement auront une plus grande chance de survie Navigation dans le Cours . EN VIDEO Ca pourrait aussi vous intĂ©resser
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Pourcela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă trouver pour la dĂ©finition "Ensemble d'espĂšces dont fait partie la gazelle" (groupe 76 â grille n°5) :
Vous ĂȘtes ici Accueil Recherche Recherche... Question Ă©crite N°69458 de M. Christophe Premat 14Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > Ăcologie, dĂ©veloppement durable et Ă©nergie MinistĂšre attributaire > Ăcologie, dĂ©veloppement durable et Ă©nergie Question publiĂ©e au JO le 18/11/2014 page 9593 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 23/12/2014 page 10714 Texte de la question M. Christophe Premat alerte Mme la ministre de l'Ă©cologie, du dĂ©veloppement durable et de l'Ă©nergie sur le rapport alarmant rendu Ă Quito le 9 novembre 2014 par les 120 Ătats signataires de la convention de Bonn. Ils ont ajoutĂ© 31 espĂšces migratoires en voie de disparition essentiellement en raison du changement climatique qui affecte l'habitat et les conditions de vie de ces espĂšces. L'ours polaire et la gazelle rouge font partie de ces animaux. Force de constater que peu de choses sont faites pour prĂ©venir cette disparition programmĂ©e. Il aimerait savoir si la France entend entreprendre une action d'envergure pour pouvoir conserver ces espĂšces. Texte de la rĂ©ponse Lors de la 11e confĂ©rence des parties Ă la convention sur les espĂšces migratrices CMS qui s'est tenue Ă Quito Equateur du 4 au 9 novembre 2014, 31 nouvelles espĂšces migratrices dont 23 espĂšces marines ont Ă©tĂ© classĂ©es dans les annexes de la convention. Ces espĂšces, menacĂ©es principalement par des activitĂ©s humaines surpĂȘche, braconnage, destruction de l'habitat et secondairement par les consĂ©quences du changement climatique, bĂ©nĂ©ficieront ainsi de mesures de conservation coordonnĂ©es dans les pays dans lesquels elles rĂ©sident, qu'elles frĂ©quentent pendant une partie de l'annĂ©e ou qu'elles traversent lors de leurs migrations. Le classement des espĂšces dans les annexes de la convention permet en effet d'agir sur les menaces qui pĂšsent sur elles et les habitats de l'ensemble de leur aire de distribution. TrĂšs peu d'espĂšces classĂ©es lors de la confĂ©rence de Quito concernent la France mĂ©tropolitaine le rollier d'Europe, la baleine de Cuvier, le requin marteau halicorne, deux des trois espĂšces de requin-renard classĂ©es et l'anguille d'Europe. En revanche, plusieurs espĂšces sont rencontrĂ©es dans les Outre-mer ; c'est le cas du bĂ©casseau semi-palmĂ©, mais surtout d'espĂšces marines comme le grand requin marteau, le requin soyeux, la troisiĂšme espĂšce de requin-renard classĂ©e, la raie manta du prince Alfred, une des 9 espĂšces classĂ©es de mantes raies et quatre des cinq espĂšces classĂ©es de poisson-scie. La France soutient trĂšs fortement la convention sur les espĂšces migratrices qui regroupe actuellement 120 pays. La france est le deuxiĂšme contributeur au budget de la CMS aprĂšs l'Allemagne et devant le Royaume-Uni et l'Italie. La France contribue donc au premier chef aux actions de conservation des espĂšces menĂ©es par la convention.
Parmiles 5 d'animaux d'espÚce Gazelle dorcas figurant sur Lionzer, voici les regroupements dont les animaux ont en moyenne la meilleure capacité. JOUER GESTION
Le plan national dâactions dĂ©diĂ© aux loups Tous les six ans, le gouvernement Ă©labore un plan national dâaction qui dĂ©finit la politique adoptĂ©e pour la conservation du loup et des activitĂ©s humaines liĂ©es Ă sa prĂ©sence. Le prochain plan national dâactions dĂ©diĂ© au loup vient dâĂȘtre signĂ© et sera appliquĂ© entre 2018 et 2023. Les quatre points majeurs Ă retenir de ce projet sont les suivant Un rĂ©seau chiens de protection » devrait ĂȘtre mis en place afin de confirmer lâefficacitĂ© de ces animaux sur la protection des troupeaux en Ă©vitant les problĂšmes qui y sont liĂ©s morsures, conflits de voisinage etc. et pour former les Ă©leveurs Ă conduire leurs chiens de protection. Des Ă©tudes concernant le loup rĂ©partition spatiale, interactions entre les meutes, rĂ©gime alimentaire etc. vont ĂȘtre menĂ©es afin de mieux protĂ©ger les troupeaux. Les indemnisations des Ă©leveurs pour leurs animaux victimes des loups seront soumises Ă une Ă©valuation et seront accordĂ©es uniquement si les Ă©leveurs auront prĂ©alablement mis en place des mesures de protection pour leurs troupeaux clĂŽtures, chiens de protection, etc.. Ces contrĂŽles seront dâailleurs effectuĂ©s en routine et non lors du constat des dommages». La campagne de tir sera calĂ©e sur lâannĂ©e civile et non du 1erjuillet au 31 juin, pĂ©riode oĂč la pression de prĂ©dation est la plus forte et entraĂźne donc de nombreux tirs de rĂ©gulation ce qui augmentait les plafonds du nombre de loups pouvant ĂȘtre abattus. Les dispositions du plan national dâactions doivent permettre dâĂ©viter que le plafond de loups pouvant ĂȘtre dĂ©truits soit atteint en cours dâannĂ©e ». Le plafond est fixĂ© Ă 10 % de lâeffectif moyen annuel du nombre de loups en France, soit 40 pour lâannĂ©e 2018. Il sera actualisĂ© au printemps. Toutefois, malgrĂ© ce plafond, les prĂ©fets auront la possibilitĂ© dâautoriser des tirs de dĂ©fense additionnels. Pour en savoir plus vous pouvez lire le PNA dans sa globalitĂ© en cliquant ici. Ă la lumiĂšre de ces arguments, le plan national dâactions du loup 2018-2023 prĂ©sente des points positifs majeurs, comme la formation des Ă©leveurs pour conduire leur chien de protection ou le changement des mĂ©thodes pour les indemnisations, mais la politique concernant les tirs de rĂ©gulation reste toutefois discutable. En effet, des organismes et instances scientifiques comme Le Conseil National de Protection de la Nature CNPN, lâONCFS ou le MNHN MusĂ©um National dâHistoire Naturelle Ă©voquent que cette gestion de la population de loups basĂ©e sur des tirs de destruction va bien au-delĂ des possibilitĂ©s rĂ©glementaires de dĂ©roger Ă la protection de lâespĂšce » et nâest pas une solution pĂ©renne pour faire diminuer les attaques sur les troupeaux. Dâautant plus que lâefficacitĂ© des tirs de destruction » nâa jamais Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e, est inefficace et contreproductive dispersion et Ă©clatement des meutes, absence dâapprentissage de la cohabitation ⊠et met en pĂ©ril la viabilitĂ© de lâespĂšce en France. De plus, une Ă©valuation de lâefficacitĂ© de ces tirs lĂ©taux, indispensable Ă lâĂ©tablissement dâune politique de tirs de prĂ©lĂšvement, nâa jamais Ă©tĂ© faite ou initiĂ©e. En prenant exemple sur nos voisins europĂ©ens, la cohabitation avec le loup est tout Ă fait rĂ©alisable et il a Ă©tĂ© prouvĂ© que les attaques sur les troupeaux peuvent diminuer, sans lâutilisation des tirs de destruction, mais avec la mise en place de mesures de protection. Enfin, le plafond de tirs de rĂ©gulation des loups ne prend pas en compte le nombre dâindividus braconnĂ©s ou les tirs non dĂ©clarĂ©s. En plus de lâinefficacitĂ© de ces tirs de destruction, le nombre de loups tuĂ©s est bien trop important et dĂ©passe les 40 loups annuels dĂ©truits ». Cet abattage des loups est une atteinte Ă la prĂ©servation de cette espĂšce. En effet, une expertise du MNHN et de lâONCFS avait recommandĂ© de limiter les tirs Ă la protection des cheptels et de ne pas abattre plus de 10% de lâeffectif de loups prĂ©sents en France afin de ne pas porter atteinte Ă la viabilitĂ© de lâespĂšce. Or lâĂtat permet avec ce nouveau PNA jusquâĂ 12% de destruction de la population lupine sans compter les dĂ©rogations exceptionnelles qui viendront sây ajouter sous la pression des lobbys agricoles qui font du loup le bouc Ă©missaire de cette filiĂšre en crise. Ce plan dâaction national semble alors ne satisfaire aucun des partis pris dâautant plus que le retour du loups en France reprĂ©sentent des bĂ©nĂ©fices tant pour la nature que pour les hommes et quâune grande majoritĂ© de français considĂšre que le loup a toute sa place dans notre pays. En effet, 76% des français adhĂšrent Ă ce retour et 80% sont opposĂ©s Ă son Ă©radication. Quâen est-il pour nos voisins europĂ©ens ? Contrairement Ă la France et bien quâil ait Ă©tĂ© Ă©galement persĂ©cutĂ©, le loup nâa jamais totalement disparu chez nos voisins europĂ©ens, comme en Italie ou en Espagne oĂč le nombre de loups est estimĂ© Ă environ 1 500 â 2 000 individus, impliquant que les Ă©leveurs nâont pas oubliĂ© les bonnes pratiques » pour cohabiter avec le canidĂ©. De plus chaque situation est spĂ©cifique. Les loups nâont pas conscience des frontiĂšres du monde gĂ©opolitique et se dispersent dans toute lâEurope. Les pratiques pastorales sont quant Ă elles bien diffĂ©rentes selon les pays. Cela implique une gestion particuliĂšre des Ă©levages et de leur protection mais aussi des conflits dâampleur variĂ©e selon les Ătats. En Italie, lâĂ©levage laitier est majoritaire par rapport Ă celui destinĂ© Ă la production de viande. Par exemple, les troupeaux sont rentrĂ©s la nuit et sont de tailles moins imposantes que ceux de lâĂ©levage intensif français. Cela permet ainsi dâĂ©viter davantage les conflits avec la prĂ©sence du loup. Il en est de mĂȘme en Espagne oĂč les bergers ont conservĂ© la tradition de la garde des cheptels. Cependant les loups sont tout de mĂȘme peu nombreux dans ces pays, bien quâils soient beaucoup plus prĂ©sents quâen France. En Roumanie, oĂč les loups sont trĂšs prĂ©sents, le systĂšme dâĂ©levage et de protection des troupeaux est adaptĂ© et efficace. Chaque cheptel possĂšde environ deux Ă trois bergers ainsi que cinq Ă six chiens de protection. Cette solution est malheureusement difficilement applicable en France en raison du prix de la main-dâĆuvre qui est beaucoup plus Ă©levĂ© quâen Roumanie les Ă©leveurs nâont donc pas les moyens dâembaucher plus dâemployĂ©s et de former et soigner autant de chiens de protection. Faut-il envisager une gestion europĂ©enne de la problĂ©matique autour de la prĂ©sence du loup ? Cette question fait naĂźtre des avis partagĂ©s car, bien que des Ă©tudes scientifiques transfrontaliĂšres soient faites et applicables dans tous les pays dâEurope concernant la biologie du loup, les systĂšmes dâĂ©levage europĂ©ens et leur viabilitĂ© sont quant Ă eux trĂšs diffĂ©rents dâun pays Ă lâautre. Les niveaux de vie salaires etc. et les antĂ©cĂ©dents du pays avec cette espĂšce sont Ă©galement trĂšs variables. De plus, lâespĂšce nâest pas prĂ©sente sur tous les territoires de la mĂȘme façon, impliquant quâune gestion au niveau europĂ©en affectera diffĂ©remment chaque pays. Concilier toutes ces diffĂ©rences dans une organisation commune semble envisageable mais difficile Ă mettre en place. Cependant, le rĂ©el objectif est dâapprendre de nos voisins europĂ©ens afin de favoriser la cohabitation entre le loup et les pratiques pastorales en France. Il est donc Ă lâheure actuelle primordiale de veiller Ă la pĂ©rennisation de la cohabitation homme-loup en prĂ©servant Ă la fois lâespĂšce, dont sa prĂ©sence sur le territoire français est lĂ©gitime, et les activitĂ©s pastorales, en axant des actions sur lâĂ©tude de la population de loups et sur les interactions loups-troupeaux, en France et Ă lâĂ©chelle europĂ©enne, et sur lâĂ©volution des pratiques pastorales. Gabrielle Montier, le 28 fĂ©vrier 2018 Sources
EspĂšceDoiseau Dont Fait Partie Flagada Jones Solution. RĂ©ponses mises Ă jour et vĂ©rifiĂ©es pour le niveau CodyCross Spa et bien-ĂȘtre Groupe 811. Derniers niveaux . Monuments Imposants DĂ©gypte Ou Du Mexique; Ămission Ayant RĂ©vĂ©lĂ© Loana Et Benjamin Castaldi; ConfĂ©rence Bonne Pour Lesprit DĂ©quipe; SpĂ©cialitĂ© Culinaire De La Ville Du Mans; Se Maintenir, Persister; Vieille
L'Unesco a approuvĂ© la dĂ©signation de 11 nouvelles rĂ©serves de biosphĂšre dans 9 pays dont, pour la premiĂšre fois, la GĂ©orgie, le Tchad et la Zambie. Deux rĂ©serves de biosphĂšre existantes en Espagne ont Ă©galement Ă©tĂ© agrandies. Le rĂ©seau mondial des rĂ©serves de biosphĂšre compte 738 sites dans 134 pays avec ces nouvelles dĂ©signations. Depuis 51 ans, l'Unesco s'efforce de concilier l'activitĂ© humaine avec la conservation et l'utilisation durable de la biodiversitĂ© Ă travers son Programme sur l'Homme et la biosphĂšre MAB. Je suis ravie de voir trois nouveaux Ătats membres se joindre cette annĂ©e Ă ce rĂ©seau utile et puissant. GrĂące Ă ces nouvelles dĂ©signations, les rĂ©serves de biosphĂšres de l'Unesco couvrent dĂ©sormais une surface protĂ©gĂ©e de plus 1,3 million de kmÂČ Ă l'Ă©chelle mondiale », ainsi s'est exprimĂ©e Audrey Azoulay directrice gĂ©nĂ©rale de l' ajouts ont Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©s par le Conseil international de coordination, l'organe directeur du Programme sur l'Homme et la biosphĂšre MAB de l'Unesco composĂ© des reprĂ©sentants Ă©lus de 34 Ătats membres de l'Unesco. Le Conseil tient sa 34e session du 13 au 17 juin au siĂšge de l'Organisation, Ă Paris. Les rĂ©serves de biosphĂšre sont un pilier du mandat de l'Unesco en tant qu'agence scientifique des Nations sont au cĆur du travail de recherche et de sensibilisation de l'Unesco visant Ă encourager les pratiques innovantes en matiĂšre de dĂ©veloppement durable et Ă favoriser la comprĂ©hension, la valorisation et la sauvegarde de l'environnement vivant par les communautĂ©s et les Ătats membres de l' de biosphĂšre de la Sunshine Coast AustralieSituĂ©e dans le sud-est du Queensland, Ă proximitĂ© de Brisbane, en Australie, cette rĂ©gion prĂ©sente un littoral pittoresque, des dunes, des plages, de vastes cours d'eau et des zones humides, ainsi qu'une chaĂźne de montagnes dans l'arriĂšre-pays. Abritant deux groupes de PremiĂšres nations, les Kabi Kabi et Jinibara, la rĂ©serve de biosphĂšre maintient un environnement naturel trĂšs apprĂ©ciĂ© et une riche biodiversitĂ©, en particulier au sein des km2 de zones terrestres et marines protĂ©gĂ©es. Elle soutient Ă la fois des activitĂ©s Ă©conomiques traditionnelles et de pointe, notamment des secteurs alimentaires, agroalimentaires et touristiques vigoureux. La rĂ©gion accueille environ 8 millions de visiteurs par de biosphĂšre de Doumba-Rey CamerounQuatriĂšme rĂ©serve de biosphĂšre de ce pays d'Afrique centrale occidentale, la rĂ©serve de biosphĂšre de Doumba-Rey est surtout connue pour sa population d'oiseaux de plus de 100 espĂšces identifiĂ©es et sa flore exceptionnellement diversifiĂ©e. SituĂ©e dans la zone de transition entre savanes et forĂȘts, elle joue un rĂŽle important dans la sĂ©questration du carbone et accueille des espĂšces emblĂ©matiques, dont les Ă©lĂ©phants. La rĂ©serve de biosphĂšre compte une soixantaine de villages dont les tribus dominantes sont les Gbaya, Mboum et MbĂ©rĂ© qui sont de grands chasseurs. Par ailleurs, le site est exploitĂ© par les bergers peulhs et nomades pour les activitĂ©s pastorales, Ă l'instar de l'Ă©levage sĂ©dentaire et transhumant. En 2014, la rĂ©gion a accueilli plus de rĂ©fugiĂ©s fuyant les de biosphĂšre de Sena Oura TchadSituĂ©e prĂšs de la frontiĂšre avec le Cameroun, la rĂ©serve de biosphĂšre de Sena Oura est la premiĂšre rĂ©serve de biosphĂšre du Tchad. Elle couvre une surface totale de ha constituant les derniers vestiges intacts de la savane soudanaise du pays et abrite des Ă©lĂ©phants, des Ă©lands de Derby et des girafes. GrĂące Ă la profusion de terres fertiles et aux conditions agroclimatiques favorables, l'agriculture traditionnelle et l'Ă©levage du bĂ©tail en particulier assurent la subsistance de prĂšs de 90 % de la population. La sylviculture joue Ă©galement un rĂŽle important dans l'Ă©conomie locale, avec la production de produits trĂšs prisĂ©s comme le miel et l'huile de de biosphĂšre de Dedoplistskaro GĂ©orgieL'une des deux premiĂšres rĂ©serves de biosphĂšre du pays, Dedoplistskaro est caractĂ©risĂ©e par des zones reculĂ©es, vastes et peu peuplĂ©es autour du volcan de boue Takhti-Tepha, prĂšs de la frontiĂšre avec l'AzerbaĂŻdjan. Elle est considĂ©rĂ©e comme un haut lieu de la biodiversitĂ©, avec ses espĂšces de mammifĂšres 52, d'oiseaux 90 et de reptiles 30, dont les emblĂ©matiques lĂ©opards d'Afrique et gazelles Ă goitre. Sa steppe et ses semi-dĂ©serts ont traditionnellement permis l'Ă©levage et le pĂąturage. Les autoritĂ©s prĂ©voient de crĂ©er de nouvelles perspectives grĂące Ă des techniques agricoles durables et Ă l' de biosphĂšre des trois riviĂšres Alazani GĂ©orgieCette rĂ©serve de biosphĂšre englobe les bassins versants de la riviĂšre Alazani et de ses deux affluents, et comprend une mosaĂŻque de forĂȘts alpines et de plaines inondables, ainsi que des prairies alpines. Elle abrite plusieurs espĂšces emblĂ©matiques comme l'ours noir, le loup gris et le lynx, ainsi qu'une flore sur la liste rouge et des reliques de forĂȘts d'ifs. La partie sud de la rĂ©serve de biosphĂšre, plus peuplĂ©e, comporte de nombreux sites historiques et archĂ©ologiques ainsi que des forĂȘts, qui jouent un rĂŽle important dans la vie religieuse locale, car beaucoup sont considĂ©rĂ©s comme est la principale activitĂ© de la rĂ©gion et les communautĂ©s locales ont dĂ©veloppĂ© le systĂšme unique sopel-bosloba, qui permet la culture dans les zones montagneuses. La rĂ©serve de biosphĂšre vise Ă soutenir et revitaliser l'Ă©levage transhumant, y compris la race locale des moutons tushetians, et de promouvoir les visites touristiques de de biosphĂšre de BourabaĂŻ KazakhstanSituĂ©e dans la partie la plus Ă©levĂ©e des hautes terres du Kazakhstan central, BourabaĂŻ est surtout connue pour ses nombreux lacs 14 de ces lacs cumulent une superficie totale de plus de 100 km2 et de nombreux autres sont de taille plus modeste. Elle est trĂšs reprĂ©sentative de la biodiversitĂ© de l'Ă©cotone forĂȘt-steppe eurasien. Outre l'agriculture et l'exploitation miniĂšre, la rĂ©gion est une destination touristique populaire depuis la crĂ©ation en 2005 de la zone de villĂ©giature de Shchuchinsk-Borovoye, grĂące Ă sa proximitĂ© avec des rĂ©gions densĂ©ment peuplĂ©es au Kazakhstan et en FĂ©dĂ©ration de Russie, et Ă de bonnes liaisons aĂ©riennes, ferroviaires et routiĂšres avec de biosphĂšre de Markakol KazakhstanCouvrant les Ă©cosystĂšmes les moins perturbĂ©s de la partie sud de l'AltaĂŻ occidental, Markakol est proche de la frontiĂšre avec la Chine. Elle englobe des paysages uniques et caractĂ©ristiques de la taĂŻga de moyenne montagne et des paysages alpins de haute montagne de l'Ă©corĂ©gion de la steppe tempĂ©rĂ©e d'Eurasie, qui abritent diverses espĂšces endĂ©miques, dont le lĂ©opard des neiges et la martre des rochers, espĂšces rares et menacĂ©es. La plupart des habitants de cette rĂ©serve de biosphĂšre tirent leur subsistance de l'Ă©levage et du tourisme, bien que ce dernier soit en de biosphĂšre du lac Khövsgöl MongolieLa biodiversitĂ© existant autour du lac Khövsgöl est unique en Mongolie. Ces vastes zones sont vierges et inhabitĂ©es, ce qui favorise la croissance de plantes sauvages luxuriantes, aromatiques et aux couleurs vives. Ses Ă©cosystĂšmes variĂ©s abritent une variĂ©tĂ© d'espĂšces uniques, dont certaines sont rares et menacĂ©es, comme le lĂ©opard des neiges, le bouquetin ibex, le porte-musc de SibĂ©rie, l'orignal, le renne, le cerf rouge et l'ours brun. Environ personnes vivent dans cette rĂ©serve de biosphĂšre oĂč elles pratiquent l'Ă©levage, le tourisme et utilisent les ressources naturelles. Les habitants locaux et les personnes des districts voisins y rĂ©coltent des noix et des fruits en de biosphĂšre de Harrat Uwayrid Arabie SaouditeLa deuxiĂšme rĂ©serve de biosphĂšre d'Arabie saoudite, situĂ©e dans la partie occidentale du pays, abrite des espĂšces en danger critique d'extinction au niveau mondial, notamment le lĂ©opard d'Arabie et la gazelle arabe, ainsi que diverses espĂšces de flores endĂ©miques. Les quelque villageois vivant dans la zone tampon et les zones de transition dĂ©pendent fortement des activitĂ©s pastorales et de l'agriculture, source de revenus, notamment de l'Ă©levage et de la garde de `, d'ovins et de de biosphĂšre des marais de KafuĂ© ZambieCouvrant plus de ha, la rĂ©serve de biosphĂšre des marais de KafuĂ© traverse plusieurs districts d'importance archĂ©ologique et historique, ainsi qu'un site Ramsar et une zone importante pour les oiseaux. Elle abrite plus de 400 espĂšces aviaires et plusieurs mammifĂšres, dont le zĂšbre, le buffle, l'hippopotame et le lechwe endĂ©mique de est principalement occupĂ©e par les Ila/Balundwe, des bergers transhumants qui pratiquent Ă©galement la pĂȘche et l'agriculture. La rĂ©gion compte la plus grande concentration de bĂ©tail du pays, avec des troupeaux comptant jusqu'Ă tĂȘtes qui paissent dans ses plaines inondables pendant la saison sĂšche. Lors de la saison des pluies, la plupart des communautĂ©s se retirent des plaines de KafuĂ© pour rejoindre des villages permanents en bordure et Ă l'extĂ©rieur de la rĂ©serve de biosphĂšre. Cette mĂ©thode traditionnelle de gestion du bĂ©tail, dĂ©nommĂ©e kuwila », est pratiquĂ©e sur les terres coutumiĂšres au moment de la dĂ©crue, entre juillet et de biosphĂšre de Chimanimani ZimbabweDeuxiĂšme rĂ©serve de biosphĂšre du Zimbabwe, la rĂ©serve de biosphĂšre de Chimanimani comprend une mosaĂŻque de montagnes, de forĂȘts, de prairies et d'arbustes, et des Ă©cosystĂšmes d'eau douce. Le paysage s'Ă©tend vers le Mozambique, dans le cadre d'une rĂ©serve de biosphĂšre transfrontaliĂšre proposĂ©e qui s'Ă©tendrait Ă l'Ă©cosystĂšme montagneux d'Afrique de l'Est, point chaud de la biodiversitĂ© mondiale. Cette rĂ©serve de biosphĂšre comprend six zones clĂ©s de biodiversitĂ© riches en espĂšces de plantes endĂ©miques et 88 sites archĂ©ologiques. Elle est habitĂ©e par environ personnes, principalement issues de la culture Ndau, dont la plupart parlent une langue menacĂ©e. La population locale tire profit des ressources naturelles grĂące au tourisme et aux produits forestiers non ligneux tels que le miel et le 2 rĂ©serves Ă©tendues RĂ©serve de biosphĂšre de El Hierro EspagneSituĂ©e sur lâĂźle dâEl Hierro dans l'archipel des Canaries, cette rĂ©serve de biosphĂšre compte prĂšs de habitants. Elle a notamment Ă©tendu sa zone marine, portant sa superficie totale Ă ha. SituĂ©e dans la rĂ©gion biogĂ©ographique macaronĂ©sienne, El Hierro est devenue entiĂšrement autonome en matiĂšre Ă©nergĂ©tique en 2014, grĂące Ă son systĂšme hybride de production d'Ă©lectricitĂ© de biosphĂšre de Sierra del RincĂłn EspagneLa zone de transition de cette rĂ©serve de biosphĂšre a Ă©tĂ© Ă©largie de 2,5 %, atteignant une superficie de ha. Toute la municipalitĂ© de Madarcos, historiquement et Ă©cologiquement liĂ©e aux cinq municipalitĂ©s qui composent aujourd'hui la rĂ©serve de biosphĂšre, a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e. Cette extension garantit la protection de la riche biodiversitĂ© de la zone, en particulier sa richesse ornithologique, et du patrimoine culturel associĂ©. L'Ă©largissement renforcera Ă©galement les initiatives de dĂ©veloppement socio-Ă©conomique de la rĂ©gion, notamment dans le domaine du tourisme Balade au pays des merveilleux sites classĂ©s par l'UnescoChine Fanjingshan, un trĂšs rare Ă©cosystĂšme SituĂ© dans la chaĂźne de montagnes de Wuling, dans la province du Guizhou sud-ouest de la Chine, Fanjinshan se caractĂ©rise par une amplitude altitudinale qui va de 2 570 Ă 500 mĂštres au-dessus du niveau de la mer, ce qui favorise l'existence de types de vĂ©gĂ©tation et de relief trĂšs diversifiĂ©s. C'est une Ăźle de roches mĂ©tamorphiques dans un ocĂ©an de karst qui abrite encore de nombreuses espĂšces animales et vĂ©gĂ©tales dont l'origine remonte au Tertiaire, il y a entre 65 millions et deux millions d'annĂ©es. L'isolement a favorisĂ© un haut degrĂ© de biodiversitĂ© avec des espĂšces endĂ©miques, comme le sapin de Fanjinshan Abies fanjingshanensis et le rhinopithĂšque jaune dorĂ© du Guizhou Rhinopithecus brelichi, ou menacĂ©es, comme la salamandre gĂ©ante de Chine Andrias davidianus, le porte-musc nain Moschus berezovskii ou le faisan vĂ©nĂ©rĂ© Syrmaticus reevesii. Fanjinshan abrite la forĂȘt primaire de hĂȘtres la plus vaste et la plus continue de la rĂ©gion subtropicale. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Fanjingshan. © Zhou Wenqing, Office of the Leading Group for World Heritage Application of Tongren City, tous droits rĂ©servĂ©sCes ressources biologiques, en abondance, reprĂ©sentent une grande valeur scientifique et acadĂ©mique. Dans ce trĂšs rare Ă©cosystĂšme se dĂ©nombrent plus de espĂšces biologiques, environ espĂšces vĂ©gĂ©tales soit 13 % de la totalitĂ© de la flore en chine et espĂšces animales et nombre dâespĂšces endĂ©miques. Une vingtaine de cours dâeau prennent leur source ici, alimentant les affluents du site est rĂ©putĂ© pour la magnificence de ses panoramas montagneux, de ses zones humides, ses cascades et ses lacs. Un ensemble de paysages sublimĂ©s par des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques et les contrastes saisonniers tels que les arcs-en-ciel, les mers de nuages, les mirages et la lĂ©gendaire lumiĂšre de Bouddha ».Depuis la dynastie Ming qui a rĂ©gnĂ© de 1368 Ă 1644, la rĂ©gion est un site sacrĂ© du bouddhisme. Elle est visitĂ©e par de touristes chaque annĂ©e. CorĂ©e du Sud les Sansa, monastĂšres bouddhistes de montagne Les Sansa sont des monastĂšres bouddhistes de montagne dissĂ©minĂ©s dans les provinces mĂ©ridionales de la pĂ©ninsule corĂ©enne. LâamĂ©nagement spatial des sept temples â fondĂ©s du VIIe au IXe siĂšcle â qui composent le site prĂ©sente des traits communs qui sont spĂ©cifiques Ă la CorĂ©e â le madang » cour ouverte entourĂ© de quatre bĂątiments salle du Bouddha, pavillon, salle de lecture et dortoir. Ils contiennent un grand nombre de structures, dâobjets, de documents et de sanctuaires remarquables. Lieux sacrĂ©s, les monastĂšres de montagne ont survĂ©cu jusquâĂ nos jours en tant que centres religieux vivants, avec une pratique quotidienne de la foi. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Le temple de Beopjusa. © CIBM, tous droits rĂ©servĂ©s SituĂ© dans le Parc national de Songnisan qui signifie Ă©loignĂ© du monde ordinaire », ce vaste ensemble de monastĂšres bouddhistes ponctue un paysage spectaculaire et surprenant fait de pics vertigineux, de forĂȘts luxuriantes et de lacs aux formes 120 kilomĂštres de SĂ©oul et localisĂ© Ă mĂštres dâaltitude, le temple de Beopjusa notre photo est lâun des plus beaux exemples. Une trĂšs importante communautĂ© vĂ©cut dans ce monastĂšre ; jusquâĂ moines y Ă©taient installĂ©s et rĂ©partis dans une soixante de bĂątiments. Ce lieu a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© prĂšs de 8 fois au cours de ses ans dâhistoire. Gravement endommagĂ©e par les invasions japonaises au cours du XVIe siĂšcle, sa forme actuelle date cependant du XVIIe temple de Beopjusa est cĂ©lĂšbre pour sa pagode en bois de cinq Ă©tages, dâune hauteur de 22,70 mĂštres. Datant de l'Ă©poque de sa reconstruction en 1624, la pagode Palsangjeon est la plus haute du pays. Le temple est aussi connu pour son bouddha assis sur une fleur de lotus sculptĂ©e Ă mĂȘme la roche. Cette statue en bronze mesure 33 mĂštres de haut. France le Haut lieu tectonique ChaĂźne des Puys - Faille de Limagne SituĂ© au centre de la France, le site comprend la longue faille de Limagne, lâalignement des volcans de la chaĂźne des Puys et le relief inversĂ© de la montagne de la Serre. Il sâagit dâun Ă©lĂ©ment emblĂ©matique du rift ouest-europĂ©en, créé dans le sillage de la formation des Alpes, il y a 35 millions dâannĂ©es. Les caractĂ©ristiques gĂ©ologiques du site dĂ©montrent comment la croĂ»te continentale se fissure puis sâeffondre, permettant au magma profond de remonter et entraĂźnant un soulĂšvement de la surface. Le site illustre de maniĂšre exceptionnelle le phĂ©nomĂšne de rupture continentale â ou rifting-, qui est lâune des cinq principales Ă©tapes de la tectonique des plaques. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Le Haut lieu tectonique ChaĂźne des Puys - Faille de Limagne. © Pierre Soissons, tous droits rĂ©servĂ©sIci, les Ă©tapes successives du processus de rift sont parfaitement identifiĂ©es le plateau des DĂŽmes est un ancien socle continental qui, lors de la rupture du continent, sâest Ă©tirĂ©, fracturĂ© puis sâest effondrĂ© le long de la ligne de faille donnant naissance Ă la plaine de Limagne. Ce quâil reste de cette ancienne chaĂźne de montagnes est ce plateau des DĂŽmes dominant, Ă plus de 700 mĂštres. La surface sâest ensuite massivement soulevĂ©e donnant lieu Ă une inversion de relief, la montagne de la chaĂźne des Puys est le rĂ©sultat de la remontĂ©e des magmas par les fissures créées lors la fracturation. Câest un alignement volcanique de quelque 80 Ă©difices aux formes trĂšs variĂ©es dĂŽmes, cĂŽnes, maars â cratĂšresâ et leurs coulĂ©es apparus parallĂšlement Ă la faille de Limagne. Il sâĂ©tale sur prĂšs de 32 kilomĂštres de long et 4 kilomĂštres de Ă©lĂ©ments illustrent le processus de la rupture continentale donnant lieu Ă lâactuelle configuration des ocĂ©ans et des continents. Ici, sâest dĂ©roulĂ© un phĂ©nomĂšne unique dans lâhistoire de notre PlanĂšte la rupture dâun continent. Sous ces verts pĂąturages, ce sont 350 millions dâannĂ©es dâhistoire gĂ©ologique et une lisibilitĂ© des formes prĂ©servĂ©es mais aussi façonnĂ©es par lâagriculture, la sylviculture et le caractĂ©ristiques de ce site sont donc intactes et prĂ©servĂ©es de toute urbanisation depuis longtemps. GrĂące Ă la coordination des acteurs locaux et de lâĂtat, ce site qui est inclus dans le Parc naturel rĂ©gional des volcans dâAuvergne, dâune superficie de ha avec une zone tampon de ha autour, jouit dâune gestion et dâune protection depuis plus dâune centaine dâannĂ©es. Colombie le Parc national de Chiribiquete et la Maloca des jaguars » SituĂ© dans le nord-ouest de lâAmazonie colombienne, le parc national de Chiribiquete est la plus grande zone protĂ©gĂ©e du pays. Lâune des spĂ©cificitĂ©s de ce parc est la prĂ©sence de tepuys mot dâorigine amĂ©rindienne qui signifie montagne », des plateaux de grĂšs aux parois abruptes qui dominent la forĂȘt. Plus de peintures, datĂ©es de avant notre Ăšre jusquâĂ nos jours, figurent sur les parois de 60 abris sous roche qui bordent le pied de ces tepuys. RattachĂ©es Ă un culte supposĂ© du jaguar, symbole de pouvoir et de fĂ©conditĂ©, elles reprĂ©sentent des scĂšnes de chasse, de batailles, de danses ou de cĂ©rĂ©monies. Les communautĂ©s autochtones, qui ne sont pas directement prĂ©sentes sur le site, considĂšrent la rĂ©gion comme sacrĂ©e. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Art rupestre. © Jorge Mario Ălvarez Arango, tous droits rĂ©servĂ©sPour ces peuples, isolĂ©s volontairement ou non, ces terres reprĂ©sentent la Grande maison des animaux », comme en tĂ©moigne, sur nombre dâabris sous roche, la diversitĂ© des motifs peints par les premiers habitants dâAmazonie et ce, jusquâĂ nos jours. Ces reprĂ©sentations rupestres tĂ©moignent du lien spirituel qui les unit avec le cosmos et la nature depuis des plus grand parc national de Colombie couvre une superficie de 2,7 millions dâhectares de nature vierge, lâune des plus importantes zones sauvages reculĂ©es du monde. Le site de Chiribiquete abrite des espĂšces animales telles que le jaguar, le puma, le tapir du BrĂ©sil, la loutre gĂ©ante, le hurleur roux et le lagotriche commun ainsi que dâautres endĂ©miques en grand conservation de cette biodiversitĂ© espĂšces vĂ©gĂ©tales et animales ont Ă©tĂ© recensĂ©es est dâune importance capitale, et dâune richesse irremplaçable ; lâisolement gĂ©ographique du site pourrait avoir favoriser des processus dâadaptation uniques sur la faune et la flore. Turquie Göbekli Tepe et son mystĂ©rieux temple SituĂ© dans la chaĂźne montagneuse du Germus en Anatolie du sud-est, ce site prĂ©sente des structures mĂ©galithiques monumentales de forme circulaire et rectangulaire, interprĂ©tĂ©es comme des enceintes, qui ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©es par des groupes de chasseurs-cueilleurs du NĂ©olithique prĂ©cĂ©ramique entre et avant notre Ăšre. Ces monuments ont sans doute Ă©tĂ© utilisĂ©s dans le cadre de rituels, probablement funĂ©raires. Des piliers caractĂ©ristiques en forme de T sont sculptĂ©s dâanimaux sauvages qui donnent un aperçu de la vision du monde et des croyances des populations vivant en Haute MĂ©sopotamie il y a environ ans. Texte Unesco CC-by-sa IGO â Photo Vue aĂ©rienne de Göbekli Tepe en 2013. © DAI, Göbekli Tepe Project, tous droits rĂ©servĂ©sLe site de Göbekli Tepe littĂ©ralement Colline au nombril », est considĂ©rĂ© comme le plus vieux temple du monde. Cette sĂ©rie dâenceintes circulaires et concentriques, de 10 Ă 20 m de diamĂštre chacune, reliĂ©s par des blocs de pierre formant des murets, est ponctuĂ©e par de grands piliers, mesurant, pour les plus grands, 5 mĂštres de haut et pesant 16 tonnes. Ă lâintĂ©rieur ont Ă©tĂ© trouvĂ©s de magnifiques bas-reliefs stylisĂ©s, des statues, des sculptures dâanimaux, des couteauxâŠParce que le site est monumental et que sa disposition spatiale dĂ©note un souci de lâagencement, et une organisation du travail sur le long terme et donc sociale, les scientifiques y voient la premiĂšre conception architecturale, soit quelques millĂ©naires avant KĂ©ops et Stonehenge. Mais ils restent perplexes quant Ă dĂ©terminer la fonction du lieu. Ătait-il un lieu de pĂšlerinage, de rituels ou dâun lieu de vie frĂ©quentĂ© quotidiennement ? Il semblerait que Göbekli Tepe soit le point de passage dâune sociĂ©tĂ© nomade Ă une sociĂ©tĂ© sĂ©dentaire, initiant le concept dâespace de vie communautaire, les prĂ©mices de la une chose intrigue les archĂ©ologues, pourquoi ce site a-t-il Ă©tĂ© enfoui volontairement sous ces buttes artificielles ? Depuis sa dĂ©couverte en 1963 et le dĂ©but des fouilles en 1995, les chercheurs ne cessent de sâinterroger. Danemark Aasivissuit-Nipisat, terres de chasse inuites Terres de chasse inuites entre mer et glace. Se trouvant au nord du cercle arctique dans la partie centrale de lâouest du Groenland, le site contient des vestiges de ans dâhistoire humaine. Les populations ont façonnĂ© un paysage culturel fondĂ© sur la chasse aux animaux marins et terrestres, les modes saisonniers de migration et un patrimoine culturel immatĂ©riel riche et prĂ©servĂ©, liĂ© notamment au climat, Ă la navigation ou Ă la mĂ©decine. Parmi les caractĂ©ristiques du site, figurent de grandes maisons dâhiver et des traces de chasse au caribou ainsi que des gisements archĂ©ologiques des cultures palĂ©o-inuites et inuites. Ce paysage culturel est prĂ©sentĂ© au travers de sept localitĂ©s importantes, de Nipisat Ă lâouest Ă Aasivissuit, prĂšs de la calotte glaciĂšre, Ă lâest. Il dĂ©montre la persistance des cultures humaines de cette rĂ©gion et leurs traditions de migrations saisonniĂšres. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Vue vers l'ouest du lac d'Aasivissuit, prise Ă l'est de la zone proposĂ©e. © Laust LĂžgstrup, tous droits rĂ©servĂ©sTroisiĂšme site groenlandais inscrit au patrimoine mondial de lâUnesco, lâĂźle du Groenland, Ă 85 % recouvert de glace, est habitĂ©e par habitants, dont 90 % sont issus de migrations dâAsie centrale. MenacĂ© par le rĂ©chauffement climatique et jusquâici protĂ©gĂ© par le froid, le site comprend aussi un environnement de sites archĂ©ologiques qui tĂ©moignent de lâhistoire des populations inuites, de leurs activitĂ©s sur cette partie du Groenland et de leurs traditions, comme ces habitats, les maisons dâhiver circulaires et semi-enterrĂ©es. Si la baleine fournissait de quoi se nourrir, se chauffer, elle permettait aux Inuits de construire des abris. La carcasse dâune baleine atteignant parfois 20 mĂštres de long, elle pouvait servir dâossature pour la construction qui Ă©tait complĂ©tĂ©e par pierres et bois, mottes de terre, tourbe et des millĂ©naires, cette population nomade vit de cueillettes, de pĂȘche et de chasse communautaire. La chasse au caribou, animal fournissant chair, graisse et peau, Ă©tait une technique Ă©laborĂ©e nĂ©cessitant la participation de plusieurs familles pour la construction de clĂŽtures imposantes, de plusieurs kilomĂštres de grĂ© des variations saisonniĂšres tempĂ©ratures, luminositĂ©, prĂ©cipitations, les populations se dĂ©plaçaient sur des milliers de kilomĂštres de couloirs rĂ©pertoriĂ©s en fonction des ressources disponibles. Les trajets et les points de repĂšre Ă©taient mĂ©morisĂ©s avec un systĂšme toponymique propre aux Inuits, une cartographie mentale construite sur lâexpĂ©rience directe, intime, et nâayant pas de correspondance dans les canaux institutionnels. Plus quâun savoir gĂ©ographique vernaculaire dont leur survie dĂ©pendait, il constitue lâexpression culturelle inuite ancestrale. Oman la citĂ© ancienne de QalhĂąt Le site, qui se trouve sur la cĂŽte est du Sultanat dâOman, comprend la citĂ© ancienne de QalhĂąt, dĂ©limitĂ©e par des remparts intĂ©rieurs et extĂ©rieurs, ainsi que des zones en dehors des remparts oĂč se situent des nĂ©cropoles. La citĂ© Ă©tait un port important de la cĂŽte orientale de lâArabie, qui sâest dĂ©veloppĂ© du XIe au XVe siĂšcle de notre Ăšre sous le rĂšgne des princes dâOrmuz. Elle fournit des tĂ©moignages archĂ©ologiques uniques sur les Ă©changes commerciaux entre la cĂŽte orientale de lâArabie, lâAfrique de lâEst, lâInde et jusquâĂ la Chine et lâAsie du Sud-Est. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo MausolĂ©e de BĂźbĂź Maryam. © MHC, tous droits rĂ©servĂ©sLe port mĂ©diĂ©val de QalhĂąt est lâun des sites archĂ©ologiques les plus importants du Sultanat dâOman. FondĂ© vers 1100, il joue un rĂŽle important dans les Ă©changes commerciaux de la pĂ©ninsule arabique. Par voie maritime, lâOman est alors le passage obligĂ© entre lâAsie et lâAfrique. Par voie terrestre, les grandes caravanes qui partent du sud de la pĂ©ninsule forment la Route de lâencens ». Marco Polo sâĂ©merveille de la position stratĂ©gique de cette citĂ© cosmopolite. Un comptoir portugais sây installe pendant 150 sa destruction par les Portugais et un probable tremblement de terre, la ville fortifiĂ©e antique est abandonnĂ©e au dĂ©but du XVIe siĂšcle. Ă part la grande mosquĂ©e richement dĂ©corĂ©e et Ă©rigĂ©e par BĂźbĂź Maryam, femme dâAyĂąz, gouverneur de la ville pour le royaume dâOrmuz au XIIIe siĂšcle, il ne reste quâun vaste champ de ruines dâenviron 35 ha, mais les fouilles ont rĂ©vĂ©lĂ© les principaux Ă©lĂ©ments de lâorganisation de la citĂ© et leur Ă©volution en quartiers ont aussi mis en Ă©vidence un systĂšme dâapprovisionnement en eau, des fortifications, plusieurs grandes maisons parfois trĂšs vastes, des bĂątiments alignĂ©s ou organisĂ©s autour de placettes, des ateliers dâartisans, des structures funĂ©raires. Ces Ă©lĂ©ments sont de prĂ©cieuses informations pour comprendre la vie quotidienne dans lâOman mĂ©diĂ©val. Le projet dâun parc archĂ©ologique est en cours et son ouverture serait prĂ©vue pour 2020. Afrique du Sud les montagnes de Barberton Makhonjwa Ce site, qui se trouve au nord-est de lâAfrique du Sud, englobe 40 % de la ceinture de roches vertes de Barberton, une des plus anciennes structures gĂ©ologiques de notre planĂšte. Les montagnes de Barberton Makhonjwa reprĂ©sentent la succession de roches volcaniques et sĂ©dimentaires la mieux prĂ©servĂ©e datant de 3,6 Ă 3,25 milliards dâannĂ©es, lorsque les premiers continents ont commencĂ© Ă se former sur la terre primitive. On y trouve des brĂšches de retombĂ©e rĂ©sultant des impacts de mĂ©tĂ©orites formĂ©es juste aprĂšs la fin du grand bombardement 4,6 Ă 3,8 milliards dâannĂ©es qui sont particuliĂšrement bien prĂ©servĂ©es. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Upper Hyslops Faurea. © Tony Ferrar, tous droits rĂ©servĂ©sParmi les dix biens dâAfrique du Sud classĂ©s au patrimoine mondial de lâUnesco, celui-ci est le quatriĂšme bien naturel du pays. Il couvre une superficie de hectares situĂ©e dans le sud-est de la province de Mpumalanga. Le site est exceptionnel et unique pour la comprĂ©hension de lâapparition de la vie sur terre. La protection permanente de ce patrimoine revĂȘt donc une valeur inestimable et universelle tant pour lâHistoire que la Ă lâĂ©tude des roches des montagnes de Barberton Makhonjwa, les chercheurs ont extrait les informations sur la formation de la croĂ»te terrestre réévaluant Ă un milliard dâannĂ©es plus tĂŽt la premiĂšre apparition de la vie sur un enregistrement unique de la formation initiale de la planĂšte, le bien comprend une multitude d'espĂšces vĂ©gĂ©tales endĂ©miques et exceptionnellement riches, situĂ©es dans un paysage spectaculaire. Allemagne l'ensemble archĂ©ologique frontalier de Hedeby et du Danevirke Hedeby est un site archĂ©ologique comprenant les vestiges dâun emporium â ou ville commerciale â contenant des traces de rues, de bĂątiments, de cimetiĂšres et dâun port qui remontent au Ier et au dĂ©but du IIe millĂ©naire de notre Ăšre. Il est entourĂ© par une partie du Danevirke, une ligne de fortification traversant lâisthme du Schleswig, qui sĂ©pare la pĂ©ninsule du Jutland du reste de lâEurope continentale. En raison de sa situation unique entre lâEmpire franc au sud et le royaume danois au nord, Hedeby devint une plaque tournante entre lâEurope continentale et la Scandinavie et entre la mer du Nord et la mer Baltique. En raison de son matĂ©riel archĂ©ologique riche et bien conservĂ©, le site est essentiel pour lâinterprĂ©tation des Ă©volutions Ă©conomiques, sociales et historiques en Europe Ă lâĂšre viking. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Le mur courbĂ© du Danevirke. © Rainer Heidenreich, ArchĂ€ologisches Landesamt Schleswig-Holstein, tous droits rĂ©servĂ©sCet ensemble, comprenant le centre de commerce de Hedeby et le systĂšme dĂ©fensif du Danevirke, tĂ©moigne de lâimportance quâa revĂȘtu Hedeby pendant plus de trois siĂšcles, câest-Ă -dire, tout au long de lâĂšre viking. Au Xe siĂšcle, la citĂ© Ă©tait intĂ©grĂ©e aux ouvrages dĂ©fensifs du Danevirke, une ligne dĂ©fensive d'une trentaine de kilomĂštres de long datĂ©e du IXe siĂšcle, Ă©rigĂ©e en terre de six Ă sept mĂštres, renforcĂ©e par des traverses de bois et couronnĂ©es par une palissade ; un fossĂ© double le le port adjacent Ă la ville, ont Ă©tĂ© dĂ©couverts trois pierres runiques ainsi que de nombreux Ă©lĂ©ments du mur, associĂ©s au Danevirke, dont des portions du mur courbe et des ouvrages en mer des vestiges en surface et des traces archĂ©ologiques en sous-sol ou sous lâeau. Ce site donne un aperçu exceptionnel concernant le maillage des rĂ©seaux commerciaux et sur les Ă©changes interculturels. Il aide Ă mieux comprendre le dĂ©veloppement des villes en Europe occidentale et Europe habitĂ©e ni reconstruite depuis quâelle a Ă©tĂ© abandonnĂ©e, la citĂ© de Hedeby recĂšle donc des gisements archĂ©ologiques authentiques. Seuls 5 % ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s, 95 % restant du site et de ses vestiges nâont pas encore Ă©tĂ© fouillĂ©s. De toute Ă©vidence, pĂšsent aujourdâhui des menaces sur le paysage, telles que les Ă©oliennes, lâutilisation des terres, le dĂ©veloppement de lâurbanisation et son impact. Espagne la ville califale de Medina Azahara La ville califale de Medina Azahara est un site archĂ©ologique dâune ville Ă©difiĂ©e au milieu du Xe siĂšcle par la dynastie des Omeyyades comme siĂšge du califat de Cordoue. AprĂšs avoir prospĂ©rĂ© quelques annĂ©es, elle fut mise Ă sac durant la guerre civile qui mit fin au califat en 1009-1010. Les vestiges furent oubliĂ©s pendant prĂšs de ans, jusquâĂ leur dĂ©couverte au dĂ©but du XXe siĂšcle. Cet ensemble urbain complet comprend des infrastructures telles que des routes, ponts ou systĂšmes hydrauliques, des bĂątiments, des Ă©lĂ©ments de dĂ©coration et des objets du quotidien. Il apporte une connaissance approfondie de la civilisation islamique occidentale dâAl-Andalus, aujourdâhui disparue, au sommet de sa splendeur. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Vue aĂ©rienne de la ville califale de MĂ©dina Azahara. © M. PijuĂĄn, Madinat al-Zahra Archaeological Site CAMaZ, tous droits rĂ©servĂ©sSituĂ© Ă huit kilomĂštres de la pĂ©riphĂ©rie ouest de Cordoue, le site doit son aussi bonne prĂ©servation grĂące Ă son oubli. Il nâa Ă©tĂ© ni reconstruit ni modifiĂ© durant cette pĂ©riode. Depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, ont Ă©tĂ© menĂ©s et rendus nĂ©cessaires dâimportants travaux de conservation, de consolidation, de stabilisation des structures. Les seuls 10 % du site qui ont Ă©tĂ© fouillĂ©s ont mis Ă jour une partie du Qasr, ou palais fortifiĂ©, et une sĂ©rie de bĂątiments bien conservĂ©s dont des murs originaux de plusieurs mĂštres de haut. La ville califale de Medina Azahara, littĂ©ralement Ville brillante » sâinscrit dans un quadrilatĂšre de m sur 700 m, formant une enceinte rectangulaire dâenviron 112 ha, se distinguant ainsi du style typique de lâurbanisme musulman Ă cette par le calife des Omeyyades de Cordoue, Abd-ar-Rahman III al-Nasir 912-961, la ville palatiale fut construite en haut dâune colline, en terrasses Ă©chelonnĂ©es Ă©pousant les flancs de la montagne, et divisĂ©e en trois parties. Le systĂšme dâirrigation est l'une des rĂ©alisations les plus admirables. Des canalisations parcourant les montagnes et traversant les vallĂ©es par des aqueducs amenaient lâeau en abondance dans les parcs et dâun point de vue architectural, esthĂ©tique que paysager, Madinat al-Zahra marque le dĂ©but lâarchitecture et de lâart islamique occidental. Dans lâAlhambra, se retrouveront plus tard des Ă©lĂ©ments de la ville palatiale, comme lâorganisation des piĂšces autour dâune cour ou dâun jardin central. Iran le paysage archĂ©ologique sassanide de la rĂ©gion du Fars SituĂ©s dans le sud-est de la province iranienne du Fars, ces huit sites archĂ©ologiques se trouvent dans trois zones gĂ©ographiques Firouzabad, Bishapour et Savestan. Ces structures fortifiĂ©es, palais et plans urbains remontent aux premiers et derniers moments de l'Empire sassanide, qui s'Ă©tendait dans la rĂ©gion entre 224 et 658 apr. Les sites comprennent notamment la premiĂšre capitale du fondateur de la dynastie, Ardachir Papakan, ainsi qu'une ville et des structures architecturales de son successeur, le roi Shapur Ier. Ce paysage archĂ©ologique, qui s'appuie sur une exploitation optimale de la topographie naturelle, tĂ©moigne de l'influence des traditions culturelles achĂ©mĂ©nides et parthes et des Ă©changes avec l'art romain qui eurent un impact important sur l'architecture de la pĂ©riode islamique. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photo Qal'eh Dokhtar. © © ICHHTO, tous droits rĂ©servĂ©sEn Iran, le bien, englobant une superficie de 639 hectares, est symbolique des innovations les plus significatives de la civilisation sassanide matĂ©rialisĂ©es dans diffĂ©rents contextes environnementaux occupation des sols, schĂ©mas dâĂ©tablissement spĂ©ciaux, urbanisme, architecture et ce, pendant 400 cinq sites de Firouzabad sont liĂ©s au fondateur de la dynastie sassanide, Ardachir Ier son palais, la place forte de Qaleh Dokhtar et la ville circulaire de Gur, de m de diamĂštre, ainsi que les reliefs rupestres de lâinvestiture et de la victoire du roi, dans la vallĂ©e de Tang-i Ab. Les vestiges de Bishapour comprennent trois parties remarquables la ville antique circulaire créée par Shapur 1er, fils et successeur dâArdachir, oĂč vivaient entre et habitants. On y trouve le temple dâAnahita et le palais de Shahpur 1er. Le site rupestre de Tang-e Chogan comprend des bas-reliefs et la grotte de Shapur abrite une statue de 6,7 m de hauteur sculptĂ©e dans une stalagmite, reprĂ©sentant finement le roi, Shapur monument de Sarvestan est aujourdâhui considĂ©rĂ© comme un temple du feu et non plus comme une structure palatiale. Il est caractĂ©risĂ© par une salle Ă coupole centrale, deux couloirs Ă colonnes, une cour intĂ©rieure et deux ayvans. Il tĂ©moigne dâune architecture de transition situĂ©e entre la fin de la pĂ©riode sassanide et la conquĂȘte arabe. Mexique la vallĂ©e de TehuacĂĄn-CuicatlĂĄn et son habitat originel de MĂ©so-AmĂ©rique La vallĂ©e de TehuacĂĄn-CuicatlĂĄn, qui fait partie de la rĂ©gion mĂ©so-amĂ©ricaine, est la zone aride ou semi-aride la plus riche en biodiversitĂ© de toute lâAmĂ©rique du Nord. ComposĂ© de trois Ă©lĂ©ments â ZapotitlĂĄn-CuicatlĂĄn, San Juan Raya et PurrĂłn â, ce site est l'un des principaux centres de diversification de la famille des cactus, trĂšs menacĂ©e au niveau mondial. La vallĂ©e abrite notamment les forĂȘts de cactus tubulaires les plus denses de la planĂšte, qui modĂšlent un paysage unique Ă©galement composĂ© dâagaves, de yuccas ou encore de chĂȘnes. Les traces archĂ©ologiques rĂ©vĂšlent par ailleurs un processus d'Ă©volution technique qui reflĂšte la domestication prĂ©coce des vĂ©gĂ©taux. La vallĂ©e prĂ©sente un systĂšme exceptionnel de gestion de l'eau constituĂ© de canaux, de puits, d'aqueducs et de barrages qui sont les plus anciens du continent et ont permis la sĂ©dentarisation de communautĂ©s vivant de l'agriculture. Texte Unesco CC by-sa IGO â Photos Cactus. © Diana Hernandez, CHAC, tous droits rĂ©servĂ©sLe site, dâune superficie dâenviron hectares, est enclavĂ© au centreâsud du Mexique, entre lâĂtat de Puebla et lâĂtat dâOaxaca. Il se caractĂ©rise par la sĂ©cheresse de son climat. Et pourtant, comme sa vĂ©gĂ©tation, la diversitĂ© animale de la rĂ©gion y est impressionnante pour une zone aride et sĂšche, cette derniĂšre compte, notamment, de trĂšs nombreuses espĂšces animales endĂ©miques mammifĂšres terrestres, oiseaux, amphibiens et poissons ainsi quâun nombre Ă©levĂ© dâespĂšces lâun des berceaux de la civilisation oĂč les traces dâoccupation humaine remontent Ă ans avant notre Ăšre, les vestiges retrouvĂ©s sur les sites archĂ©ologiques de cette vallĂ©e indiquent les premiers foyers de la domestication de lâagriculture maĂŻs. Ils tĂ©moignent de cette transition entre le ramassage du chasseur-cueilleur, Ă lâagriculture ; celle-ci posant les fondements de la sĂ©dentarisation des sociĂ©tĂ©s, par ailleurs Ă©galement attestĂ©e par des peintures rupestres et des 2018, le Mexique compte 35 sites inscrits au patrimoine mondial, 28 culturels, 5 naturels et 2 mixtes. Il est le 7e pays au monde qui possĂšde le plus de sites classĂ©s Ă lâUnesco. IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ?
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ensemble d espĂšce dont fait partie la gazelle